Russie 2018

TOP 5 des meilleures finales de Coupe du monde de l'histoire

TOP 5 des meilleures finales de Coupe du monde de l'histoire
Finale France-Brésil, Coupe du monde 1998 / Iconsport

À quelques jours de la finale tant attendue entre la France et la Croatie, petit retour dans le passé pour se remémorer les plus grandes finales de l'histoire de la Coupe du monde. Si ce classement est forcement subjectif, certaines confrontations restent tout de même légendaires et ô combien inoubliables.

1) 1966 : Angleterre-RFA (4-2 a.p) :

La finale de la Coupe du Monde 1966 oppose l'Angleterre, pays organisateur, à la RFA. Dès le début du match, les Allemands ouvrent rapidement le score par l'intermédiaire de Haller à la 12e minute. Hurst égalise à la 18e pour les Anglais (1-1). Lors de la seconde mi-temps, l’Angleterre pense avoir fait le plus dur en prenant l'avantage par Peters qui offre le second but aux hommes Alf Ramsey (2-1). Mais les coéquipiers de Beckenbauer jettent alors leurs dernières forces dans la bataille et égalisent à la 90e minute, grâce à Werber. Les prolongations doivent ainsi départager les deux équipes. À la 101e minute, Hurst arme une frappe violente qui vient s'écraser sur les montants du gardien de la Mannschaft. L'arbitre de cette rencontre, M. Dienst estime que le ballon a entièrement franchi la ligne et accorde le but aux joueurs du Royaume-Uni. Ce but accordé est le tournant du match. Les Allemands ne se relèveront pas et Hurst marque une troisième fois dans les arrêts de jeu de cette rencontre (4-2). Les Anglais remportent leur première Coupe du monde, mais la victoire des Three Lions est entachée par une polémique liée à la validité ou non du troisième but.

2) 1986 : Argentine-RFA (3-2) :

L'Argentine se retrouve en finale face à la République fédérale d'Allemagne dans l'immense Stade Azteca, au Mexique, d'une capacité de plus de 114 000 spectateurs. Ce match fut spectaculaire et ponctuée par cinq buts. À la 23e minute, Schumacher sort hasardeusement sur un coup franc de Burruchaga. Brown, idéalement placé, ne rate pas l'aubaine et ouvre le score. En deuxième mi-temps, Valdano est lancé dans la profondeur et ajuste Schumacher d'un plat du pied droit à la 56ème (2-0). Mais les Allemands ne s'avouent pas vaincus et l'espoir renaît à la 74e minute. Brehme tire un corner, Briegel dévie le ballon de la tête et Rummenigge, en renard des surfaces, réussit à marquer en se jetant en avant (2-1). Les Allemands poussent dans les 10 dernières minutes et obtiennent un corner. Brehme se charge de le tirer, et après nouvelle déviation d'une tête allemande, Völler est à l'affût pour égaliser (2-2). Les Allemands reviennent de nulle part et on semble se diriger vers les prolongations. Mais à deux minutes du terme, Maradona hérite du ballon dans le rond central et adresse une passe lumineuse à l'attention de Burruchaga lancé dans la profondeur. Ce dernier arrive face à Schumacher et loge le ballon dans le petit filet du gardien allemand (3-2). L'Albiceleste remportent sa deuxième Coupe du monde, huit ans après leur premier sacre.

 

3) 1958 : Brésil-Suède (5-2) :

La finale de la Coupe du monde 1958 oppose le Brésil à la Suède, pays organisateur. Le début de match permet à la Suède d'ouvrir rapidement le score par Liedholm à la 3e minute. Leur joie sera de courte durée. Garrincha déborde à deux reprises sur son côté droit (9e et 32e minute) et centre à l'attention de Vava qui change complètement le cours du match (1-1 et 2-1). Pelé, du haut de ses 17 ans, inscrit le troisième but brésilien peu avant l'heure de jeu après un superbe enchaînement amorti de la poitrine, balle au-dessus d'un adversaire et frappe (3-1). Zagallo alourdit le score à vingt minutes du terme (4-1). Les Suédois réduisent le score par Simonssen avant que Pelé ne marque son deuxième but personnel et scelle la rencontre sur le score de 5 à 2. La Seleçao remporte ainsi sa première Coupe du monde, effaçant en partie le traumatisme de 1950, avec cet échec cuisant en match décisif contre l'Uruguay au Maracana.

4) 1998 : France-Brésil (3-0) :

La France, pays organisateur de cette Coupe du monde 1998, a droit à sa finale de rêve : les Bleus contre le Brésil, champion du monde en titre et quadruple vainqueur de cette compétition. Les premières minutes du match sont à l'avantage des Français qui ne sont pas paralysés par l'enjeu. Les Bleus se procurent des actions par Guivarch à deux reprise. À la 27e minute, Zidane place sa tête sur un corner de Petit et ouvre le score. Puis juste avant la mi-temps, Zidane devient un héros national en doublant la mise, toujours de la tête, sur un nouveau corner tiré par Djorkaeff cette fois-ci (2-0). La deuxième mi-temps ne permet pas aux Brésiliens de sortir la tête de l'eau. Ronaldo a pourtant une occasion, mais son tir en force est magnifiquement bloqué par un Barthez en état de grâce. L'expulsion de Desailly à vingt minutes du terme ne change pas grand-chose. Dans les arrêts de jeu, suite à un corner brésilien, Dugarry remonte tout le terrain, donne le ballon à Vieira qui trouve Petit dans le dos de la défense brésilienne. Petit crucifie Taffarel. 3 à 0. La messe est dite. Les Français remportent pour la première fois le titre suprême. C'est l'euphorie dans tout le pays.

5) 1974 : RFA-Pays Bas (2-1) :

L'affiche de la finale de la Coupe du monde 1974 oppose la République fédérale d'Allemagne aux Pays-Bas. Il s'agit d'une finale de rêve entre les deux meilleures nations du moment emmenées par leur star respective : Franz Beckenbauer côté allemand et Johan Cruyff côté néermandais. Dès les premières secondes du match, les Oranje sont en possession du ballon et parviennent à mettre en difficulté la défense germanique. Cruyff reçoit le ballon, accélère et prend de vitesse son adversaire. Il est stoppé irrégulièrement alors qu'il s'engouffre dans les seize mètres adverses. L'arbitre de la rencontre, M. Taylor, n'hésite pas. Il siffle un penalty en faveur des Pays-Bas. Neeskens le transforme. Les Pays-Bas mènent 1 à 0 après seulement deux minutes. Au fil des minutes, les coéquipiers de Gerd Muller reprennent leurs esprits et finissent par obtenir eux aussi un penalty (25e) à la suite d'une faute néerlandaise sur Hölzenbeim qui s'était engouffré dans la surface de réparation. Breitner égalise pour les Allemands (1-1). À deux minutes de la mi-temps, un centre de Bonhof venu du flanc droit permet au bombardier Gerd Müller de contrôler le ballon puis de marquer de façon subtile d'une frappe croisée imparable. Le score ne bougera plus en seconde période. Les Allemands remportent leur deuxième titre mondial.

D'après vous, où se situera la finale France-Croatie de dimanche (17h) parmi les meilleures finale de l'histoire ?

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