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Pays de Galles

Tour des Nations 2016 : le Pays de Galles

Pays de Galle (Icon Sport)
Pendant 13 jours, notre rédaction vous propose de découvrir quotidiennement les 24 nations qui se disputeront très bientôt l’Euro 2016. Aujourd’hui, place au Pays de Galles.

Pour les amateurs du verre à moitié vide, le Pays de Galles ne s’est jamais qualifié pour une phase finale de l’Euro. Mais, nous ne sommes pas de ceux-là. En 1976, seules quatre formations se disputent le graal continental. Après avoir terminé en tête d’un groupe composé du Luxembourg, de l’Autriche et de la Hongrie, les Gallois butent sur la Yougoslavie en match aller-retour (0-2 ; 1-1) et la porte des demi-finales se referme violemment. Cela constitue le seul et unique fait d’arme des Britanniques lors d’un Euro.

Les hommes du sélectionneur Chris Coleman se sont offert un ticket direct pour la France en terminant à la seconde place du groupe B, derrière la Belgique mais devant la Bosnie. Durant cette campagne d’éliminatoires, le Pays de Galles n’a subi qu’une seule défaite (0-2 en Bosnie) et a pris 4 points face aux Belges (victoire 1-0 à Cardiff et nul 0-0 à Bruxelles). De plus, les coéquipiers de Gareth Bale n’ont encaissé que 4 buts en 10 rencontres, ce qui fait d’eux la quatrième défense de ces éliminatoires derrière la Roumanie (2 buts encaissés), l’Angleterre et l’Espagne (3 buts).

, le Pays de Galles débarque en France sans complexe, affublé de plusieurs joueurs qui arrivent à maturité. En plus de la star du Real Madrid, les Dragons comptent dans leurs rangs plusieurs joueurs sur la pente ascendante comme Aaron Ramsey (Arsenal), Ashley Williams (Swansea) ou encore Andy King, récent vainqueur de la Premier League avec Leicester.

Comme plusieurs nations dites « mineures », le Pays de Galles ne possède pas un banc capable de pallier efficacement les possibles déficiences du onze titulaire. Si les têtes d’affiche venaient à se blesser, Chris Coleman ne serait pas en mesure d’apporter des armes aussi dangereuses sur le terrain. Si par le plus grand malheur, Gareth Bale devait déclarer forfait, le sélectionneur devrait faire confiance à des joueurs de seconde division anglaise, peu habitués aux hautes sphères.

Tombés dans une poule difficile en compagnie de la Slovaquie, de la Russie et surtout de l’Angleterre, les Gallois auront fort à faire pour s’extirper de leur groupe. Mais, les Rouges possèdent la « chance » de débuter leur compétition face à la Slovaquie, équipe la moins cotée du groupe sur le papier. Une victoire permettrait aux Gallois d’idéalement se positionner avant le duel fratricide face aux Three Lions. On rappelle qu’une troisième place peut aussi mener aux huitièmes de finale.

Ashley Williams, le capitaine gallois, a bien failli ne jamais porter le maillot des Dragons. Né en Angleterre, Williams a découvert que par le biais de l’un de ses grands-parents maternels, il possédait des racines galloises. Alors qu’il évolue en D4 avec le club de Stockport County, le club obtient le prêt d’un certain Wayne Hennessey (l’actuel gardien du Pays de Galles). Ce dernier informe Bryan Flynn (alors sélectionneur des U-21) qu'un Gallois joue ave lui. Flynn vient donc le superviser. La Fédération appelle alors le club de Stockport pour s’assurer des racines galloises de Williams. La réponse est bien évidemment positive et John Toshack, le coach de la sélection de l’époque, appelle Williams. L’histoire pouvait débuter.

Samedi 11 juin : Pays de Galles / Slovaquie (18h à Bordeaux)

Jeudi 16 juin : Angleterre / Pays de Galles (15h à Lens)

Lundi 20 juin : Russie / Pays de Galles (21h à Toulouse)