Coupe du monde 2018

Autriche

Tour des Nations : l'Autriche

David Alaba (Autriche)
Pendant 13 jours, notre rédaction vous propose de découvrir quotidiennement les 24 nations qui disputeront dans quelques jours l’Euro 2016. Aujourd'hui, place à l'Autriche, aussi méconnue que redoutable.

Les résultats de l'Autriche en éliminatoires ont tout simplement été scotchant. L'Autriche a terminé première sans la moindre défaite, et avec un total digne des meilleurs, avec 9 victoires et un seul match nul. Dans un groupe composé notamment de la Russie ou de la Suède, l'Autriche a concédé un match nul d'entrée contre la Suède, avant d'enchainer 9 victoires de rang, dont un succès 4 buts à 1 sur les terres du grand Zlatan. Que dire de plus, si ce n'est que cette surprenante équipe à des ressources, jusque là insoupçonnées.  

On aurait pu vous parler d'Alaba (Bayern Munich) ou encore d'Arnautovic (Stoke City) mais nous avons délibérément choisi de vous présenter le capitaine de la sélection autrichienne. A 30 ans et après avoir passé 7 saisons en Allemagne, Fuchs décide de rejoindre Leicester, qui vient alors de sauver de justesse sa peau de la relégation. Vous connaisez tous la suite, Leicester devient champion, à la surprise générale. Du côté de la sélection, le latéral gauche, a déjà connu 74 sélections, et fort de son expérience dans le championnat allemand, notamment avec Schalke, il sera un élément fort dans le groupe autrichien. 

Nous l'avons évoqué, l'Autriche a terminé première de son groupe devant tout de même 2 très belles équipes. Actuellement 11ème au classement FIFA, elle a fini en tête avec la meilleure attaque et défense de son groupe. Avec seulement 5 buts concédés, soit 1 but toutes les 2 rencontres, l'Autriche a su montrer à quel point elle pouvait admirablement bien défendre, face à des attaquants comme Zlatan Ibrahimovic. Le dispositif en 4-2-3-1 proposé par Marcel Koller, permet à David Alaba d'évoluer plus haut, en milieu récupérateur, et ainsi d'imposer son impact physique et sa puissance pour harceler le porteur de balle. Ce choix délibéré est aujourd'hui payant, avec un milieu à 5, il joue un petit peu à la manière de Diego Simeone avec l'Atletico. 

La pression, on pourrait dire qu'une équipe comme l'Autriche qui ne connait que très peu le goût des compétitions internationales, n'a pas de pression, et n'a pas d'objectif. Pourtant, son classement FIFA (11ème), sa première place en éliminatoires, et la qualité de son groupe font de l'Autriche un véritable concurrent. Son manque d'expérience, pourrait lui jouer des tours, mais à la vue des différents résultats, l'Autriche est un outsider, qui a plus que les autres, une chance de faire bouger la hiérarchie. Alors oui, l'Autriche à la pression, l'Autriche doit réussir, et doit supporter le poids qui pèse sur ses épaules.

Le milieu de terrain Julian Baumgartlinger se confiait à nos confrères de l'Equipe : «C’est énorme pour nous mais notre objectif n’est pas seulement de participer. Nous voulons avoir notre mot à dire sur la compétition en France en juin prochain… alors nous devons continuer à progresser. Nous avons beaucoup de qualité dans cette équipe. Tous les joueurs s’améliorent chaque semaine, chaque année.» Méfiez-vous des Autrichiens, ils ont du talent, et les armes pour aller loin, très loin. 

Après les propos de Benzema ce matin, l'humoriste Stéphane Guillon n'a pu s'empêcher de réagir, notamment sur le fait que la France ira en Autriche pour son dernier stage. Plein de subtilité, il nous donne le sourire de bon matin : 

A qd le prochain commentaire d'abruti genre: "Comme par hasard Deschamps emmène l'équipe de France en Autriche où l'extrême droite fait 50%"

— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 31 mai 2016

Mardi 14 juin (18h) : Autriche - Hongrie à Bordeaux 

Samedi 18 juin (21h) : Portugal-Autriche à Paris 

Mercredi 22 juin (18h) : Autriche - Islande à Saint-Denis