Coupe du monde 2018

Coupe du monde 2018

Le XI All-Stars des petites nations du Mondial

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Comme l’aurait dit Lucien Favre, « à ce niveau, il n’y a pas de petites équipes ». Si elles ne jouent que rarement les premiers rôles lors des championnats du monde, ces nations regorgent bien souvent de joueurs pétris de talent qui n’ont rien à envier aux grosses sélections. Voici notre XI pour ce Mondial version 2018.

Keylor Navas (Costa Rica, Real Madrid/ESP)

) et que ça lui a valu d’être recruté par le Real Madrid dans la foulée. Si Keylor Navas n’a jamais totalement fait l’unanimité en Espagne, 2 Champion’s League et 1 Liga sont accrochés à sa cheminée. Une valeur sûre constamment décriée.

. 1er de sa poule devant l’Uruguay, l’Angleterre et l’Italie. Vainqueur aux tirs au but contre la Grèce en huitième de finale (1-1, t.a.b. 5-3), élimination contre les Pays-Bas en quart de finale (0-0, t.a.b. 3-4). Nommé 3 fois homme du match.

Aleksandar Kolarov (Serbie, AS Roma/ITA)

Parce qu’il sortira d’une saison plus qu’aboutie avec l’AS Roma, actuellement troisième Série A et demi-finaliste de la Champion’s League. Et que la Serbie aura à cœur de se rattraper de ses absences des compétitions internationales de 2012, 2014 et 2016.

. 4e d’une poule composée de l’Allemagne, de du Ghana et de l’Australie. Kolarov y disputera 2 matchs et récoltera un carton jaune avant de rentrer à la maison.

Kalidou Koulibaly (Sénégal, SSC Napoli/ITA)

Parce que le Napoli aura lutté jusqu’à la fin pour tenter de ravir le titre de champion d’Italie à la Juventus et que le groupe H est l’un des plus ouverts de la compétition avec la Sénégal, la Pologne, la Colombie et le Japon.

Aucune participation. Koulibaly a choisi le Sénégal en 2015 et totalise 21 sélections (pour un but) avec les Lions de la Téranga.

Mehdi Benatia (Maroc, Juventus Turin/ITA)

Parce qu’il est aujourd’hui le meilleur défenseur de la meilleure équipe d’Italie. Actuellement sur une dynamique impressionnante, il se mue même en buteur, preuve en est son récent doublé en Coupe d’Italie face au Milan AC. Et parce qu’en bon capitaine qu’il est, Medhi Benatia sera le leader d’un Maroc qui a enfin la possibilité de montrer ce qu’il vaut sur la scène internationale avec une première participation en Coupe du monde depuis 1998.

Aucune participation. Sélectionné avec les Lions de l’Atlas depuis 2008, Medhi Benatia et ses 54 sélections, pour 2 buts, n’a pas participé aux dernières Coupes du monde, se faisant éliminer avant d’avoir atteint la phase finale de la complétion.

Hiroki Sakai (Japon, Olympique de Marseille/FRA)

Parce qu’il est aujourd’hui l’un des meilleurs défenseurs du championnat de France. Aussi discret et apprécié que performant dans son club, sa situation avec la sélection nippone est la même : il est une valeur sûre, le soldat qui répond toujours présent et qui assure toujours les arrières de ses coéquipiers.

. Alors encore jeune et remplaçant, Hiroki Sakai ne prend part à aucun match durant la compétition qui voit le Japon être éliminé dès la phase de groupe avec un seul point malgré une poule facile.

Heung-min Son (Corée du Sud, Tottenham/ANG)

Parce qu’il est dans la forme de sa vie. Avec Tottenham, le Sud Coréen a réalisé une saison incroyable - bien que moins impressionnante la précédente au niveau des stats -. Son a régalé toute la saison par ses dribbles chaloupés et ses passes lasers. Habitué à jouer dans une équipe d’outsiders toute l’année, jouer les troubles fêtes avec la Corée du Sud ne lui fera pas peur.

. Âgé de seulement 21 ans, Son n’est pas encore un titulaire indiscutable mais montre toute l’étendue de son talent malgré les mauvais résultats de son équipe. Éliminé avec un seul point, le joueur inscrira tout de même un but lors de la défaite face à l’Algérie.

Shinji Kagawa (Japon, Borussia Dortmund/ALL)

Parce que terminer à une très décevante cinquième place en Bundesliga, qu’un bilan famélique de 5 buts et 2 passes décisives en championnat, ça ne passe pas pour le milieu nippon. Vainqueur du groupe B de la zone Asie, placé dans un groupe H ouvert, le Japon peut clairement y croire si son meneur de jeu retrouve un niveau tel qu’on lui connait.

. 4e derrière la Colombie, la Grèce et la Côte d’Ivoire. Trois matchs disputés et aucun but marqué pour le Japonais après une saison compliquée du côté de Manchester United.

Nemanja Matic (Serbie, Manchester United/ANG)

Parce que son énorme expérience du haut niveau va permettre de porter toute la sélection serbe vers le haut. Sa capacité de ratissage de ballon soulageant énormément ses coéquipiers, il va pouvoir prouver à ses derniers détracteurs qu’il n’est pas qu’un joueur de second plan qui doit être cantonner sur le banc des grands clubs.

Aucune participation. S’il joue ses premières minutes internationales en 2008, Nemanja Matic doit attendre 2011 pour commencer à être régulièrement appelé en sélection serbe. Du haut de ses 37 sélections pour 2 buts, il n’a toutefois pas réussi à qualifier son équipe pour la Coupe du monde 2014.

Victor Moses (Nigéria, Chelsea/ANG)

Parce que Victor Moses possède un mental presque aussi impressionnant que son physique. D’une abnégation incroyable, il se révèle toujours sous son meilleur jour dans l’adversité, la preuve en est avec la manière avec laquelle il est devenu un titulaire à Chelsea cette saison. Et nul ne doute que de l’adversité, le Nigéria va en avoir durant ce Mondial.

. Huitième de finaliste, le Nigeria est éliminé par la France durant cette compétition que Victor Moses a jouée dans la peau d’un titulaire indiscutable avec quatre matchs disputés.

Sadio Mané (Sénégal, Liverpool/ANG)

Parce qu’il sera dans la continuité d’une année de folie avec les Reds de Liverpool. Superbes cinquième en championnat, finalistes de la Champion’s League, les locataires d’Anfield ont fait plus que réussir leur saison, bien aidés par le trio de feu dont Mané faisait partie. Auteur de 10 réalisations et de 7 caviars, le Sénégalais espèrera poursuivre sur cette voie dans un groupe H très ouvert.

Aucune participation. Il participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 2014 mais le Sénégal sera finalement éliminé par la Côte d’Ivoire lors des barrages (1-3, 1-1).

Mohamed Salah (Egypte, Liverpool/ANG)

Est-il encore nécessaire de présenter le Pharaon ? Tout juste sacré meilleur buteur de Premier League (32 buts - record ! -, accompagnés de 10 passes décisives), en lice pour obtenir le titre de joueur de l’année, Mo Salah surfera lui aussi sur la saison tonitruante de Liverpool. Sa phase qualificative est elle aussi aboutie avec 5 buts à la clé, dont 2 lors de la victoire décisive contre le Congo permettant à l’Egypte de retrouver l’élite mondiale pour la première fois depuis 1990 ! Avec pour adversaires la Russie, l’Uruguay et l’Arabie Saoudite, le virevoltant Egyptien a toutes les raisons du monde de croire en ses chances de sortir des poules. De là à briller pour le Ballon d’Or ?

Aucune participation. Présent en sélection depuis 2011, Salah n’a pas pu goûter aux joies d’un Mondial puisque l’Egypte s’était fait éliminer par le Ghana lors des barrages (1-6, 2-1) malgré un bilan de 7 victoires pour une seule défaite.

Hervé Renard (Maroc)

Parce que ces dernières années, Hervé Renard s’est révélé comme étant capable de faire gagner n’importe quelle équipe. Possédant l’un des plus beau palmarès international parmi les sélectionneurs en course durant ce Mondial, sa science du jeu a déjà transformé le Maroc depuis sa prise de fonction.

Aucune participation. Malgré deux succès en Coupe d’Afrique des Nations, Hervé Renard n’était encore jamais parvenu à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde. À charge de revanche.

 

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