Coupe du monde 2018

Danemark

Tour des Nations : Danemark

Le Danemark espère ne pas voir planer le spectre de 2010 - Iconsport
Pendant 18 jours, l'équipe de la rédaction vous propose de (re)découvrir quotidiennement les 32 équipes qui disputeront la Coupe du monde 2018. Au programme d’aujourd’hui, le Danemark. Adversaires de la France dès le premier tour, les Danish Dynamite veulent tout donner pour réitérer l’exploit de 92 et écarter les Bleus.

la nation arc en ciel. Le coup a été dur, c’était la première fois que l’on terminait un Mondial sans passer la phase de poules. Cette année on a donc une furieuse envie de montrer à tout le monde que le Danemark est bien de retour !

On s’est fait une petite frayeur en finissant à la deuxième place de notre poule. Notre angoisse ? Répéter le scénario de 2014 et ne pas réussir à se qualifier. Mais on a réussi ! On bat même assez sèchement le premier du groupe, la Pologne, 4 à 0. Avec 6 victoires, 2 nuls et 2 défaites, on fait partie des huit meilleurs seconds, ce qui nous permet de disputer un barrage. On rencontre la République d’Irlande qui nous tient en échec à l’aller, mais que l’on assomme 5-0 au retour, avec notamment un triplé de notre chouchou Eriksen. On fait partie des derniers qualifiés, puisqu’on a attendu le 17 novembre 2017, c’est vrai, mais on l’a fait ! D’la bombe ! 

de Tottenham, il est l’un des joueurs en vogue du moment. A tel point que le Barça et le PSG seraient prêts à se l’arracher ! Vu ses stats, on comprend pourquoi. Cette année, c’est 10 buts et 10 passes décisives avec Tottenham. Et avec la sélection nationale, me direz-vous ? Et bien, il termine meilleur buteur de la phase de qualification pour la Coupe du monde 2018 ! Il faut dire qu’avec son triplé face à l’Irlande, ça aide beaucoup. En plus de son adresse au pied, ses qualités humaines font de lui le joueurs préféré du pays ! Humble, modeste et accessible, il nous a fait fondre en évoquant son possible retour au Danemark pour assister à la naissance de son enfant. N’est-ce pas magnifique ?

Peut-être que si Zizou prend les rênes de la sélection, alors les Bleus soulèveront de nouveau le trophée. Mais pas cette année !

excelle par sa vision du jeu, et au cours d’un match serré, parvient à débloquer le score à la 82ème minute du temps réglementaire. En avant les quarts ! Avoir sorti l’Argentine nous a demandé beaucoup, les jambes sont lourdes mais le moral y est. Pourtant, arrivés en quart, on se retrouve face à l’Espagne, un bon morceau. Malgré une tentative d’attentat de Ramos sur notre vedette Eriksen, une possession de balle de la Roja de 68%, on a tenu bon… Jusqu’aux prolongations. Le match difficile face aux Argentins nous a épuisé, et les attaques incessantes de l’Espagne sont dures à contenir. On craque, l’aventure s’arrête en quarts, comme en 1998. Un beau parcours, et une belle réussite de notre jeune équipe.

. Même si notre groupe paraît homogène malgré la soi-disant prédominance de la France, si on entame mal notre premier match, ça peut nous être fatal pour l’accès aux huitièmes. Malgré ses déclarations, notre sélectionneur avait axé sa stratégie sur le retour de notre buteur phare, Bendtner. Or, un tacle un peu trop appuyé de Luis Advíncula envoie notre joueur directement à l’infirmerie. C’est le drame, le moral des troupes est au plus bas, et on encaisse logiquement deux buts, coup sur coup. Un sursaut d’orgueil de fin de match nous permet de remonter au score, pas assez pour empêcher la défaite. On ne pouvait pas plus mal commencer. Le 21 juin, c’est la fête de la musique pour certains ? Nous, on a bien les oreilles qui sifflent, c’est sûr ! On attaque notre match face à l’Australie comme des vikings à l’assaut de nouvelles contrées. On mène 1-0 à la mi-temps, et à l’heure de jeu Eriksen semble crucifier la sélection australienne par un super coup-franc à 30 mètres, qui trompe le gardien. Mais c’était sans compter la pugnacité de l’adversaire. Une erreur grossière de notre latéral droit permet aux Australiens de reprendre confiance. La sanction arrive à la fin du temps réglementaire. Concéder le nul quand on a mené tout le match, c’est navrant. Il ne reste qu’un match, et pas des moindres, pour tenter de finir au moins en seconde place. Mais la France a eu un parcours sans faute avec deux victoires à son actif. On ne l’avait pas vu venir, mais celui qui a privé Rabiot de Coupe du monde, Nzonzi, est inscrit titulaire par Didier Deschamps. Pari gagnant ? On aurait préféré le contraire. Le milieu français sème la panique dans nos rangs avec ses transversales et renversements de jeu. Il permet successivement à Giroud et Griezmann de marquer, avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, on sait qu’il faut tout donner. Mais rien à faire, la rencontre est à sens unique. Clap de fin pour notre Mondial, on quitte les terres de l’est sans un regard en arrière, avec le sentiment que l’ombre 2010 nous a suivi en Russie.

Vous aussi, vous le sentez ? Le complot bien sûr !

17-1 = 16. Le score de la rencontre Danemark-France, aux JO de 1908, signifiant ainsi la plus large victoire de l’équipe danoise contre une équipe adverse.

16, c’est aussi le nombre de jours restants avant le premier match de la sélection, qui l’opposera au Pérou. Coïncidence ?