Coupe du monde 2018

Pérou

Tour des Nations : Pérou

Les Incas du Pérou vont-ils avoir recours aux sacrifices humains ? - Iconsport
Pendant 18 jours, l'équipe de la rédaction vous propose de (re)découvrir quotidiennement les 32 équipes qui disputeront la Coupe du Monde 2018. Au programme d’aujourd’hui, le Pérou, qui se rappelle au bon souvenir du Mondial après 36 ans d’absence.

et c’était bien différent de la compétition qu’on connait aujourd’hui. Enfin, qu’on connait… Que vous connaissez. Plus que nous en tous cas, vu qu’on la regarde du canapé depuis tout ce temps. A l’époque, pas de tableaux croisés, un premier tour puis un second tour avant de passer directement aux demi-finales puis à la finale. Et nous dans tout ça ? Groupe 1 du premier tour, en compagnie de l’Italie (futur vainqueur), de la Pologne et du Cameroun. Autant vous le dire tout de suite, ça n’a rien eu de folichon. La Pologne termine première avec une seule victoire (et 2 nuls), l’Italie passe avec trois matchs nuls mais plus de buts marqués que le Cameroun qui a également fait trois résultats nuls (2 contre 1). Quant à nous, après avoir tenu le choc contre le Cameroun (0-0) puis l’Italie (1-1), on se fait étriller propre par la Pologne (5-1). Bonjour, au revoir, retour au bercail !

. Direction les barrages contre le champion de la zone Océanie, la Nouvelle-Zélande, qu’on bat 2-0 chez nous après un bon vieux 0-0 sur leur île. L’important est là, 36 ans après, on retrouve la Coupe du monde !

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… Les embêter le plus possible (pour ne pas être vulgaire) ! C’est pas parce qu’on est absent depuis 36 ans qu’on va se laisser marcher sur les pieds, non môssieur. On a un honneur, une fierté à défendre. Et celle de tout un pays. J’espère qu’on leur a bien rappelé qu’on n’était là pas pour des cacahuètes. Pour une fois qu’on y participe à la Coupe du monde, on ne compte pas se faire éliminer sans donner tout ce qu’on a. Surtout qu’on ne sait pas quand on y reviendra. Imaginez que c’est dans seulement 36 ans…

en notre faveur ! Direction les huitièmes… et l’Argentine. Mais bon, on les connait les Argentins, et on leur a résisté en qualifications par deux fois. Même scénario cette fois (0-0) mais une victoire aux tirs au but de l’Albiceleste. Pour un retour, on n’aura pas été ridicule, loin de là !

contre la France où on ne cherche qu’à évoluer en contre et où on se fait tuer par les flèches bleues, 3-0. Notre capitaine et meilleur buteur de retour contre l’Australie, on reprend du poil de la bête et même si on est éliminé, on veut terminer en beauté ! Triplé de Guerrero qui répond à un but du vétéran Cahill et victoire 3-1 pour finir. Au moins, on aura gagné un match… Oui mais c’est là que ça commence à sentir le roussi. Paolo est jugé comme un peu trop fringuant et le test anti-dopage est formel : il est contrôlé positif. La sanction ne met pas 24 heures à arriver, notre buteur est suspendu à vie de toute activité liée au football professionnel. C’est ce qu’on appelle boire le calice jusqu’à la lie…

Joue-là comme le Barça !

5. Comme le nombre d’instances auxquelles Paolo Guerrero aura eu recours pour finalement voir sa suspension décalée à l’après-Mondial (Commission de discipline de la FIFA, Commission d’appel de la FIFA, Tribunal Arbitral du Sport, FIFA (Gianni Infantino), Tribunal fédéral suisse). Si vous aviez perdu le fil… Nous aussi !