(ConIFA) organise depuis 2014 en parallèle des vraies Coupe du monde un tournoi avec les équipes représentant des nations et des peuples non représentés à la FIFA, des dépendances, des États non reconnus, des autonomistes, des minorités et des Apatrides.
Actuellement la ConIFA est composée de 49 associations dont 25 en Europe comme Monaco, l’Occitanie ou le Comté de Nice. La première édition de "leur" Coupe du monde a eu lieu en 2014 en Laponie, 12 équipes s’étaient données rendez-vous et c’est le Comté de Nice qui s’était imposé en finale contre l’île de Man. En 2016, encore une fois c’est 12 équipes qui ont pris part à la seconde édition, qui se déroulait cette fois-ci en Abkhazie (une région située en Géorgie). Les locaux se sont imposés en finale contre l’équipe de Pendjab.
Bien loin des budgets faramineux de la Coupe du monde 2018, les équipes qui participeront à la ConIFA 2018 devront se rendre à Londres par leurs propres moyens, certaines associations ayant recours aux dons et aux financements participatifs pour boucler leur budget. L’organisation de la ConIFA 2018 aura couté 250 000 euros, à titre de comparaison la Coupe du monde 2018 en Russie se rapproche des 10 milliards d’euros.
Cette année 16 équipes participent à cette compétition dans le but de prouver au monde entier qu’elles existent. Ce tournoi ayant pour objectif principal de permettre à tous de jouer au football a également un but politique pour ces individus non reconnus par les instances mondiales. La Chine s’étant notamment opposée à la ConIFA suite de la participation du Tibet.
La compétition qui se déroule jusqu’au 10 juin à Londres en est actuellement aux demi-finales. La Kabylie rencontrera le Tibet et Chypre du Nord fera face à la Padanie. La ConIFA ne s’arrête pas là, en 2019 aura lieu le premier tournoi international féminin entre les nations non représentés à la FIFA, une première.
— CONIFA (@CONIFAOfficial) 5 juin 2018