étaient évidemment ceux qui revenaient le plus souvent, comme autant d’airs entêtants et routiniers. S’il est vrai que l’un et l’autre peuvent (et doivent) réaliser une grande Coupe du monde, le ciel de Russie pourrait voir briller une nouvelle étoile, plus inattendue sans être totalement surprenante.
6 janvier 2018, le FC Barcelone annonce en grande pompe l’arrivée de Philippe Coutinho en provenance du FC Liverpool, pour un montant de 160 millions d’euros, bonus compris. En près de 4 saisons sur les bords de la Mersey, Coutinho a grandi et a su, au fur et à mesure, devenir l’un des joueurs les plus appréciés et les plus décisifs au royaume de sa Majesté. Aussi, si le transfert de Neymar en août 2017 a considérablement bouleversé le marché des transferts, la somme déboursée par le club catalan pour s’offrir les services du magicien des Reds atteste d’une chose : Coutinho a le potentiel pour devenir un grand joueur, peut-être même un très grand joueur.
Cette saison, avec Liverpool et Barcelone, le natif de Rio de Janeiro a marqué pas moins de 20 buts, un record pour lui. Mieux, dans le jeu, Philippe Coutinho a su évoluer pour devenir un joueur des plus complets. Par son aisance technique, il affiche une talent certain pour conserver le ballon, grâce sa vision du jeu et sa qualité de passe il brise les lignes adverses, enfin du fait d’un talent tout particulier pour les frappes de loin, Philippe Coutinho est devenu un nettoyeur de lucarne professionnel, comme en attestent ses 19 buts hors de la surface sous les couleurs de Liverpool.
— LFC France (@LFCFrance) 26 septembre 2017
, la sixième, le maillot mythique de l’équipe nationale. Pour être honnête, il est difficile de donner tords à ces millions de Brésiliens tant le joueur parisien ne cesse de briller sous le maillot Auriverde, en atteste ses buts contre la Croatie et l’Autriche. Pourtant, si l’équipe de Tite possède en ses rangs nombre de joyaux et un diamant, l’éclat de Philippe Coutinho semble être sous-estimé.
Si Neymar sera à coup sûr l’une des attractions de ce Mondial, il existe bel et bien une probabilité pour que Philippe Coutinho soit le réel moteur de cette équipe brésilienne et ce pour plusieurs raisons. La première découle d’un paradoxe : sur un plan statistique Philippe Coutinho a réalisé sa meilleur année et pourtant, du fait de son transfert avorté à l’été 2017, puis de sa réalisation en janvier dernier, le milieu de terrain brésilien arrive en ayant joué assez de matchs pour « être dans le rythme » mais pas assez pour « être dans le rouge ». En clair, le fait d’avoir débuté sa saison sur le tard avec le club de la Mersey et par la suite de ne pas avoir pu disputer la Ligue des Champions avec le FC Barcelone permet au jeune brésilien d’arriver en terre Russe dans une forme optimal. La seconde raison tient de son entente avec Roberto Firmino, son ancien coéquipier au FC Liverpool, toujours prompt à faire briller de mille feux ses coéquipiers. S’il existe un lien d’amitié fort entre les deux hommes, il est indiscutable que les deux joueurs parlent aussi le même langage footballistique, en atteste le but de Coutinho contre l’Autriche lors du dernier match amical de la Seleção. Un atout considérable, sans nul doute. Enfin, il existe un dernier critère, très subjectif celui la, presque injuste, qui place le Brésilien comme le possible Tsar de Russie. Philippe Coutinho est un joueur racé, l’un de ceux qui soulèvent les foulent, l’un de ceux qui marquent des buts dont on se souvient, ceux la même qui pèsent lorsqu’il s’agit de désigner LE meilleur joueur de la compétition.
— Media Cules Goal (@mediaculesgol05) 10 juin 2018
Aussi, si le 15 juillet prochain, Philippe Coutinho est élu meilleur joueur du tournoi, ne vous étonnez pas, souvenez-vous seulement que c’est ici que vous l’avez lu en premier.