Les mondialistes de la Ligue 1, groupe G :
Demain, c’est le grand jour. Dans moins de 24 heures, on aura déjà assisté à la cérémonie d’ouverture et au premier match de ce mondial entre la Russie et l’Arabie Saoudite. D’ici là, notre tour d’horizon des joueurs de Ligue 1 présents à la Coupe du monde 2018 aura pris fin, et vous connaitrez les 52 heureux élus de notre championnat. Aujourd’hui, place au groupe G. Avant-dernière poule de la compétition, elle offre à l’élite française une belle visibilité puisque deux pays francophones la composent. L’un est candidat au titre, bien qu’à la peine sur les deux derniers grands rendez-vous internationaux. L’autre est clairement challenger et son retour en Coupe du monde pour la première fois depuis 2002 est un quasi exploit. Pour accompagner la Belgique et la Tunisie, que vous aurez peut-être reconnu, on retrouve l’Angleterre et un petit nouveau : le Panama. Grâce au niveau et à la notoriété de ses championnats, les Three Lions exportent très peu leurs joueurs, qu’ils soient bons ou mauvais, dans d’autres pays européens. C’est ainsi qu’aucun international, ni même aucun joueur professionnel anglais ne joue dans un championnat français. Quant au petit nouveau, la statistique est exactement la même mais les raisons à cela sont opposées : peu de niveau, peu de notoriété, peu d’exportation. Donc il n’y aura aucun joueur anglais ou panaméen dans cet article sur le groupe G. Point.
Oussama Haddadi (Dijon FCO), Saîf-Eddine Khaoui (ESTAC Troyes, prêté par l’Olympique de Marseille), Wahbi Khazri (Stade Rennais, prêté par Sunderland), Ellyes Skhiri (Montpellier HSC), Naïm Sliti (Dijon FCO, prêté par le LOSC) et Bassem Srarfi (OGC Nice)
Thomas Meunier (Paris Saint-Germain) et Youri Tielemans (AS Monaco)
— ben saada chaouki (@ChaoukiBensaada) 31 mai 2018
Les déçus de la Ligue 1, groupe G :
Huit joueurs évoluant dans le meilleur championnat hexagonal se sont donc envolés pour la Russie ces jours-ci, afin d’aller défendre fièrement les couleurs de leur pays de cœur. La Belgique et la Tunisie, proches de la France à la fois culturellement et « footballistiquement », sont les seuls à se servir dans les effectifs de nos clubs chéris pour constituer leur liste. Et ce n’est pas étonnant de ne retrouver ici aussi que des déçus belges et tunisiens. En ce qui concerne les heureux, on retrouve deux stars des deux meilleurs clubs de Ligue 1 pour l’équipe du plat pays, et six très bons joueurs côté tunisien. Il en va de même pour ceux qui aurait pu ou dû être sélectionnés, sauf que la liste non-exhaustive de ces déçus du groupe G ne présente que deux joueurs de chacune de ces deux nations francophones. Côté belge, les deux noms qu’il manque à l’appel ne sont pas aussi flamboyant que ceux de Meunier et de Tielemans. Cependant, leur talent est loin d’être absent, mais la concurrence est rude en Belgique depuis une dizaine d’années, et chiper la place aux Hazard, Lukaku et autres Vertonghen ou Courtois n’est pas une mince affaire. Chez les Aigles de Carthage, en revanche, les deux manquants principaux sont pourtant des joueurs habitués à la sélection nationale. Mais un âge avancé et leur manque de temps de jeu ces deux dernières saisons auront pris le pas sur leur expérience. Les deux gaillards suivront donc le premier Mondial de leur pays depuis seize ans au chaud, en vacances. Comme nous, ou presque.
Yassine El Ghanassy (FC Nantes, 2 sélections), Isaac Mbenza (Montpellier HSC, 0 sélection).
Chaouki Ben Saada (ESTAC Troyes, 40 sélections), Aymen Abdennour (Olympique de Marseille, prêté par Valence, 56 sélections)