Sur un coup-franc iranien, Bouhaddouz marque contre son camp. Nous sommes à la 95ème minute du match, l’Iran réussit un hold-up parfait et prend la première place du groupe B avant le match entre l’Espagne le Portugal.
Bon on est là pour être honnête alors on va l'être. Qu'est ce que ce match était ennuyant ! Alors certes, nous lui accordons un petit peu plus que la moyenne, mais c'est bien parce qu'après le Égypte/Uruguay de 14h, même un match de Ligue 2 aurait été plus passionnant. Sur les 11 points accordés, la moitié est dû aux 10 premières minutes de feu proposées par les Marocains. Un début de match qui aurait pu (dû ?) laisser les Iraniens à, au moins, deux buts d'écart tant la différence de niveau était évidente. Sauf que par la suite, le match est devenu ennuyant jusqu'à la 94e minute.
Par quoi commencer ? Le but de l'Iran est en fait le meilleur résumé des occasions de match : il est moche et hasardeux. Boum. C'est dur mais c'est vrai. Seule équipe à attaquer durant cette rencontre ou presque, le Maroc a donné une leçon d'inefficacité à tous les amateurs de football. Frappes non-cadrées, frappes trop molles, frappes contrées, frappes magnifiquement arrêtées par le gardien iranien Alireza Beiranvand, etc ... Tout y était au niveau des occasions ratées. Finalement, après réflexion, 9/20 c'est peut-être même une bonne note ...
Dire que les vingts-deux acteurs de ce match ne sont pas techniques serait faux. Surtout du côté marocain. Mais franchement, on se serait cru au five d'Aubervilliers ! Chacun tentait de passer en solo, le principe de passe étant visiblement complètement ignoré par les hommes d'Hervé Renard. Et que dire de leur précision face aux buts ? Une catastrophe ! Et pour les Iraniens ? Bah ... déjà il faudrait avoir le ballon et puis ne pas essayer de s'en débarrasser dès qu'ils l'ont. Cela dit, même si le niveau est inférieur, il y a de bonnes intentions et c'est déjà ça mais que c'est dur à regarder.
Alors autant ce match ne restera pas dans les annales pour son niveau de jeu, autant son scénario était franchement bien fichu ! Ça commence avec dix premières minutes folles durant lesquelles le Maroc offre une pression offensive énorme laissant présager un match plaisant avec beaucoup de buts. Sauf que concrètement, le match s'arrête là. Les Marocains font n'importe quoi et multiplient les occasions ratées laissant croire que ce match se finirait sur un bon vieux 0-0 des familles. Sauf que non ! Entré en jeu peu de temps avant, l'attaquant Aziz Bouhaddouz se trompe de cage à la 94e minute et offre 3 points à équipe iranienne qui n'a quasiment jamais attaqué du match. C'est beau, il y a des rebondissements et plusieurs morales à retenir. Franchement, même Agatha Christie s'inclinerait.
Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut). Du coup en premier lieu, on attribue direct un +2 à Vahid Amiri qui, tout le long du match, nous a offert des touches assez incroyables. Fléchissant les genoux, l'aillier ressemblait à un crapeau à chaque fois qu'il remettait le ballon en jeu, c'était magique, merci à lui ! On passe au malus avec le Maroc qui a fait perdre 4 points à l'intérêt de ce match en prenant les Iraniens de haut et en offrant une définition du terme "individualisme" durant 90 minutes. Au passage, Hervé Renard, qui n'a pas semblé vouloir changer grand chose à cette cacophonie dans son groupe, a sa part de responsabilité. Mais comme nous n'aimons pas finir sur une mauvaise note, on va donner un +3 à l'équipe d'Iran. Trois points comme ceux gagnés à la dernière seconde de ce match car, malgré un niveau proche de celui de l'Érythrée, les Iraniens ont réussi un hold up qui nous rappelle que l'on aime le football pour les émotions qu'il nous procure !
Une cuisse de poulet. Ça a de la gueule et tu t'attends à un truc de ouf mais au final c'est classique et elle a rétréci à la cuisson.
Une merguez. On la dénigre toujours, elle n'a pas un charme de ouf et ça ne ressemble pas à grand chose. Mais au final c'est simple et efficace. La formule gagnante, celle que l'on retient à la fin du repas.
la défense iranienne résistant aux assauts marocains
le n°11 iranien s'échauffant à faire ses touches
Hervé Renard à la fin du match
— TontonJay (@G_RY_) 15 juin 2018
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