joueuse et technique, à l’image de son capitaine extraterrestre, Lionel Messi.
. Au milieu d’une défense sud-américaine un peu attentiste, le longiligne attaquant scandinave ne laisse pas passer l’occasion, 1-1 (23e). Avec 73% de possession de balle à la demi-heure de jeu et trois fois plus de passes tentées, l’Argentine domine largement mais comme le dit l’adage « Dominer n’est pas gagner » et les deux sélections rejoignent les vestiaires sur ce score de parité.
en seconde période. Les Argentins dominent largement les débats tandis que les Islandais mettent le pied et évoluent avec de longs ballons et/ou en contre. Opposition de style, on vous l’a dit. On pense tenir l’occasion qui va changer la fin de match avec un pénalty sifflé contre l’équipe d’Heimir Hallgrimsson. Une charge de Magnusson dans le dos de Meza et une décision plutôt litigieuse… aussitôt refroidie par le portier islandais, Halldorsson, qui bloque bien le tir de Leo Messi (62e). Un quart d’heure plus tard, M. Szymon oubliait cette fois un pénalty flagrant sur Pavon pour l’Argentine (77e), qui pousse de plus en plus fort sur les cages islandaises. La défense scandinave est extrêmement compacte, rigoureuse et hargneuse, parfois à la limite, mais elle tient bon alors que les Argentins accentuent la pression dans le dernier quart d’heure. Comme si l’Albiceleste attendait que la lumière vienne de son génie Leo Messi, pourtant marqué comme son ombre par la défense adverse, elle ne parvient pas à forcer le verrou fermé à double tour. Un jeu trop stéréotypé qui ne viendra donc pas à bout de la vaillante Islande, avec notamment un Halldorsson parfait en dernier rempart quand il le fallait (87e, 88e).
Partage des points finalement logique entre l’Argentine et l’Islande au terme des 90 minutes de jeu. Un résultat qui fait certainement le bonheur des Scandinaves mais qui doit laisser Messi et les siens dans une situation loin d’être idéale en attendant le match entre la Croatie et le Nigéria (21h).