VOUS AVEZ LOUPE LE MATCH ? PAS DE PANIQUE !
Et pleurer, le joueur de São Paulo va pouvoir le faire toute la soirée puisque la seconde mi-temps ne va pas se passer au mieux pour lui et ses coéquipiers. Après une occasion incroyable manquée par Edison Flores, le Danemark part en contre-attaque avec Christian Eriksen. Le Spurs transmet la gonfle à Yussuf Yurary Poulsen - auteur de la faute qui amène le penalty - qui se retrouve alors en duel face à Pedro Gallese. En situation de 2 contre 1 puisqu'il a Nicolai Jørgensen seul sur sa droite. Mais le joueur de Leipzig décide de se racheter et frappe au premier poteau, profitant de la mauvaise sortie de Pedro Gallese. Ouverture du score pour le Danemark et début d'un siège autour de la cage de Kasper Schmeichel qui va subir frappe sur frappe durant les trentes dernières minutes du match. Mais profitant de la maladresses - et la malchance - des Péruviens, le portier Danois va sortir les arrêts qu'il faut pour écoeurer ses adversaires. Le chronomètre tourne et rien ne change, le Danemark ne fait que défendre à part sur deux contre-attaques mais Christian Eriksen manque son duel face à Pedro Gallese puis Nicolai Jørgensen manque lui aussi le 2-0. Au final, le score ne changera pas malgré l'entrée en jeu du héros Paolo Guerrero (62e) et c'est bien le Danemark qui remporte les 3 points tant convoités.
LA NOTE DU MATCH : 63/100
Il aura fallu attendre l’ouverture du score danoise pour que les choses deviennent folles mais ça aura valu le coup ! Quelle deuxième période on a vécu les amis, entre un Pérou qui n’a pas hésité à se découvrir et un Danemark qui s’est jeté sur le moindre contre, y a eu du tir, y a eu de l’arrêt, y a eu du flip de chaque côté. On regrette simplement l’incapacité péruvienne à marquer son but. Mais franchement, l’histoire du retour du Pérou en Coupe du monde, aussi dramatique soit-elle, a valu le coup d’œil. C’est en tout cas à la hauteur de ce que suggérait l’affiche de la rencontre.
Un seul but, pas vilain d’ailleurs, mais surtout des occasions, plein d’occasions, des situations à la pelle. Et des arrêts aussi, surtout côté Schmeichel même si Gallese, le gardien péruvien, ne s’est pas privé pour garder ses partenaires en vie en fin de parcours. Avec en plus de vraies constructions, surtout côté sud-américain mais surtout pas concrétisées. Et ça c’est con.
C’est là que le match a trouvé toute sa limite. Beaucoup de courses, beaucoup de débordements mais aussi pas mal de déchet ou en tout cas, trop peu de prises de risques de la part des différents acteurs. Dans une rencontre où l’on retrouvait notamment un artiste comme Eriksen, on attendait du toucher de balle de velours. On a eu le droit à des phases un peu trop brouillonnes, sans quoi, l’élasticité des défenses aurait largement permis de se faire quelques buts en plus.
Merci le Pérou pour cette belle histoire. 36 ans d’attente qu’on a bien senti dans les tribunes, un démarrage à couper le souffle niveau sonore et surtout, un duel qui a viré au drame avec cette incapacité des partenaires de Jefferson Farfan à se sortir de la malédiction danoise. On a fait la dernière demi-heure sur une planche de glisse, à surfer entre le 2-0 et le 1-1 et autant vous dire que passer d’un score à l’autre nous a maintenu en apnée. D’autant qu’on le redit, les occasions ont plu à torrent !
Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut) :
- -3 pour Cueva mais surtout pour son coach Gareca Ricardo ! NON MONSIEUR, NE LAISSEZ PAS TIRER UN JOUEUR QUI VIENT DE PROVOQUER UN PENALTY ! Le manqué du pauvre Péruvien en a fait rire plus d’un sur la planète et Dieu que ce penalty frappé au-dessus de la barre était moche.
- -2 pour Eriksen. S’il s’est signalé par une passe décisive, pas non plus hyper complexe à trouver, le meneur Danois a semblé en panne d’idées et en manque cruel de repères. Ah c’est sûr qu’on peut pas jouer avec Erik Dier et Dele Alli en toute circonstance.
- +5 pour le seul et l’unique Schmeichel. Celui qui marchait sur les traces de son illustre père Peter a fait une entrée tonitruante dans l’histoire, ni par la cheminée, ni par la fenêtre mais par la grande porte, qu’il a d’ailleurs fait exploser. Tout d’un grand.
- +2 pour Guerrero. Il a apporté ce qu’il savait faire mais l’idole péruvienne était en manque de réussite. Pour autant, c’est malgré ses déboires récents une entrée symbolique que l’on doit à de nombreux acteurs. Parfois, le sport fait preuve d’intelligence…
Si ce Pérou/Danemark était un film ce serait … Le retour de la momie : 36 ans d’absence en Coupe du monde pour le Pérou, 8 pour le Danemark, ce match marquait leur retours au premiers plans.
Si le penalty de Christian Cueva était un film ce serait … Apollo 13 : ça part loin, mais pas comme on veut.
Si l’humeur du coach du Pérou était une chanson ce serait … Killing in the name de Rage against the Machine : Ricardo Gareca pourrait tuer tant un Danois tant les Rød-Hvide l’ont écoeuré.
Quand Christian Cueva envoi son penalty dans le ciel de Saransk :
Quand Kasper Schmeichel est rentré aux vestiaires à la fin de son match héroïque :
Quand les supporters français se rendent compte qu'ils doivent encore affronter ces deux équipes pour se qualifier :
— Николай Bилаc (@nicolas_vilas) 16 juin 2018
— OptaJean (@OptaJean) 16 juin 2018
par contre si on joue comme ça contre le Pérou et contre le Danemark on se fait SOU-LE-VER
— alex???????? (@alexdsmq) 16 juin 2018
Il fallait bien que quelqu'un fasse la blague ...
par contre si on joue comme ça contre le Pérou et contre le Danemark on se fait SOU-LE-VER
— alex???????? (@alexdsmq) 16 juin 2018