VOUS AVEZ LOUPE LE MATCH ? PAS DE PANIQUE !
Pas grand-chose à dire sur ce match si ce n’est que le calendrier l’a bien positionné dans la journée : idéal pour 14h, pas d’envolées lyriques gênantes pour le voisin qui est rentré bourré de sa sortie en boite de la veille. Pour le suspense global, il est bon de voir les Serbes prendre 3 points : en se hissant en tête, ils viennent de rendre le Brésil-Suisse de ce soir plus savoureux que jamais !
LA NOTE DU MATCH (48/100)
On ne peut pas se mentir. S’il y avait moyen de créer des divisions dans les Coupes du monde, ce Costa Rica – Serbie aurait eu sa place dans l’antichambre de l’élite. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, il y a des très bons matchs en division 2, y a moyen de se poiler devant un Clermont-Orléans. C’est juste moins fun et tout paraît moins lumineux. Mais on met la moyenne et un point de plus parce qu’il faisait beau, que le stade était somptueux et parce que c’est dimanche et qu’on est généreux !
Le but de Kolarov est MA-GNI-FIQUE ! Déjà, si on bat Navas, c’est qu’on n’est pas maladroit. Mais on y revient plus tard. Y a eu des occasions mais elles ont parfois été mal menées. Il n’y a qu’un ballon qui a fini au fond des filets, ce qui est quand même dommage pour cette catégorie. Et puis avec autant de possibilités pour marquer, les Aigles serbes auraient dû au moins breaker. Insuffisant !
On savait avant ce match que le Costa Rica n’aurait pas le peps de 2014 mais être aussi juste techniquement, c’est une surprise. C’est un peu comme si les Ticos avaient préféré se renforcer tactiquement et physiquement pour ne pas prendre une valise. Physique-technique : impossible pour eux d’allier les deux qualités. Au final, la Serbie a été nettement supérieure, à l’image de Milinkovic-Savic, souvent délicieux ou de Mitrovic qui nous a offerts quelques prises de balle. Mais on attendait quand même un résultat plus abouti sur ce point de la part des Européens.
Pas mal de suspense, un peu à l’image de toutes les rencontres de ce Mondial à l’exception du match d’ouverture. L’incapacité des équipes qui ouvrent le score à breaker permet tout de suite de conserver du suspense, ce qui n’est pas plus mal. Au niveau du scénario, pas de point de bonus puisqu’on s’attendait à voir le Costa Rica céder d’entrée. Pas de rebondissement, pas de surprise, un scénario de comédie américaine de second plan, Adam Sandler en moins.
Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut) :
- +4 pour l’ami Kolarov, auteur d’un coup-franc un peu moins travaillé que celui de CR7 vendredi soir mais succulent quand même. Le joueur de la Roma a un toucher de balle précieux, on le savait, et en plus de scorer « biotifoulement », il offre 3 points aux siens. LEADER !
- -5 pour le Costa Rica dans son ensemble. Encore une fois, les Ticos avaient donné des garanties négatives en préparation et leur incapacité à sonner la révolte a pesé négativement sur ce match. Ça sent le Mondial pénible.
L'INSTANT POP CULTURE
Ce serait le chef-d’œuvre de Robert Zemeckis avec Tom Hanks, Seul au monde. L’histoire d’un Robinson Crusoé isolé sur son île, abandonné de tout le monde et qui désespère de voir une éclaircie dans son existence. Comme Keylor Navas en gros.
« This is the end, Hold your breath and count to ten, Feel the earth move and then, Hear my heart burst again »
La fin d’une époque, un ciel lumineux qui s’effondre. Tout de Lara Fabian aurait marché niveau chanson française !
3 GIFS QUI RÉSUMENT BIEN L'AFFAIRE
Les derniers espoirs costariciens...
Monsieur Kolarov, vous avez tout notre respect
Vous êtes sûrs qu'il fallait leur dire tout de suite aux Ticos qu'ils doivent encore jouer le Brésil et la Suisse dans ce Mondial ?
4 TWEETS QUI EN DISENT LONG
— Maÿa Scārlettovic (@EsyliamK) 17 juin 2018
— Winamax Sport (@WinamaxSport) 17 juin 2018
— Betclic France (@Betclic) 17 juin 2018