VOUS AVEZ LOUPE LE MATCH ? PAS DE PANIQUE !
Ce Mondial 2018 prend une toute autre dimension avec ce match, c’est peut-être la pierre angulaire de vingt derniers jours de compétition qui s’annoncent exceptionnels. Car pour la première fois depuis 12 ans, le champion du monde en titre semble capable de rallier le second tour. Après ça, après tout ce qu’ils ont fait, les Allemands n’ont pas le droit de ne pas y être. Non. Parce qu’Ola Toivonen et son lob délicieux avait écrit une toute autre histoire pour eux. Parce que le nul qui se dessinait avait des allures de fin de règne. Le poteau trouvé par Julian Brandt et le son du cuir qui s’y fracasse sonnaient comme un requiem de mort. Mais c’est désormais dans la peau des revenants que les partenaires de l’excellent Timo Werner vont poursuivre l’aventure russe. Et forts de cette redoutable expérience collective, ils pourraient bien revenir plus forts que jamais. Mais de quoi, oh oui, de quoi sont-ils faits ces Allemands ?
LA NOTE DU MATCH (83/100)
Un match de football vécu comme un spectacle ne s’apprécie pas que dans le périmètre de la pelouse. Cet Allemagne-Suède 2018, c’est plus que les brins d’herbe de Sotchi et les acteurs qui y transpiraient. C’est les supporters serrés dans les tribunes, ceux massés devant des écrans géants ou leur télévision. Mais plus encore, ce sont les 84 ans d’histoire de l’Allemagne en Coupe du monde qui ont connu un frisson terrible dans ce Mondial. Jamais éliminée en poules, l’équipe championne du monde en titre avait tout face à elle pour vivre une sortie de route inimaginable. Et elle a tenu contre vents et marées dans une ambiance crispante et tétanisante. Un grand moment de sport !
Les pions : une sucrerie, une gourmandise et un coup de cul. Un coup de genou plutôt, signé Marco Reus mais qui a eu le mérite de relancer l’Allemagne en début de seconde période. Auparavant, Ola Toivonen avait plongé l’Allemagne en enfer avec un lob délicieux sur Neuer. Puis il y a eu le coup de pétard final de Kroos, le tout entrecoupé par des tentatives allemandes vaines, un poteau de Brandt et des mauvais choix suédois. Un très bon cru. Au BAC, 16, c’est mention très bien !
C’est connu, les Suédois ne sont pas de grands techniciens mais le toucher de balle de Toivonen sur son but et la conduite de balle de Forsberg valent le détour. On attendait surtout des Allemands qui se sont souvent précipités. Ils n’ont pas sauvé leur peau avec leur habilité technique au-dessus de la moyenne mais avec leurs tripes.
S’il était possible de donner plus, on le ferait ! Mais quelle partie emballante. Le suspense était enivrant, comme si un moment d’histoire se jouait sous nos yeux. La Suède qui ouvre le score, l’Allemagne plus que jamais dans les cordes et ce rebondissement incroyable. Le pire c’est que la survie allemande dans ce Mondial n’est pas encore jouée et appelle un troisième épisode dans la trilogie contre la Corée du Sud mercredi !
Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut) :
- +3 pour Ola Toivonen, le joueur qui est capable de ne pas marquer sur ses 23 derniers tirs avec Toulouse en Ligue 1 mais qui claque un lob de fou sur Neuer pour sa 2ème tentative dans le Mondial.
- -3 pour l'Allemagne qu'on n'a pas reconnu tout au long de la rencontre. Le jeu posé et le calme dans l'exécution des principes de base du football d'outre-Rhin ont laissé la place à la panique et à la précpitation. À corriger pour continuer à exister dans ce Mondial.
- +5 pour le seul et l'unique Toni Kroos. Faut avoir une sacrée paire de balloches pour tenter une frappe pareille à ce moment du match - que dit-on - de l'histoire de l'équipe d'Allemagne. Qui plus est après avoir joué un match scandaleusement dégueulasse. Un coup de Kross dans la gueule du destin !
L'INSTANT POP CULTURE
. C'était plutôt 24 minutes montre en main mais pour l'Allemagne, c'était carrément l'enfer.
4 GIFS QUI RÉSUMENT BIEN L'AFFAIRE
4 TWEETS QUI EN DISENT LONG
— Philippe Vandel (@PhilippeVandel) 23 juin 2018
— Ambre Godillon (@AmbreGodillon) 23 juin 2018
— Len (@lll131313) 23 juin 2018
— Winamax Sport (@WinamaxSport) 23 juin 2018