du Brésil après que son corner ait été repris de la tête par Thiago Silva. Le joueur a changé son comportement tout au long de ce matchmais il n’a pas pu résister au fait de mettre en place son jinga. A la 70ème minute, par exemple, il mystifie Milikovic-Savic, nous offrant un petit sombrero avant de servir Coutinho… Et quand le joueur du PSG joue simple, difficile pour l'adversaire de le maitriser.
n’a subi que trois fautes dans la rencontre et il n’a pas semblé aussi atteint que lors des deux premiers matchs. Pas de simulation, au plus grand bonheur des supporters. La clé du jeu brésilien tient sur la discipline du crack brésilien, qui se faisant plus discret, permet à Phillipe Coutinho de percer les défenses. En ce début de Mondial, c’est lui qui est à la base de la plupart des moments dangereux du Brésil… Outre Neymar, hier, on a senti toute l’équipe du Brésil plus sereine dans son match. Ne cédant pas à la panique, comme face au Costa Rica. Rassuré par le comportement de son leader, on n’imagine pas ce que le Brésil peut faire, en jouant aussi sereinement qu’hier… Le travail psychologique de Tite a-t-il porté ses fruits ? Les vieux démons de 2014, ont-ils disparu ?
— CBF Futebol (@CBF_Futebol) 27 juin 2018
Tant que Neymar est là, l’effectif restera dans cette optique, mais comment réagira la Seleçao si elle doit perdre Neymar ? Au Brésil, on analyse ses rencontres, on fait des promotions par rapport à ses simulations. Le joueur formé à Santos est une superstar au pays de le Bossa Nova. Pour comprendre toute la tension autour du Brésil, il faut comprendre l’impact de Neymar au Brésil. Omniprésent dans les publicités, chassé par les revues peoples, jugé sur chaque action… Dans un pays où le football est une religion, la forme du meilleur joueur du pays peut avoir une influence sur la population et indirectement sur le reste du groupe brésilien… Hier le Brésil a remporté une bataille contre ses propres démons mais il n’a pas encore remporté la guerre et une autre sélection pourrait bien en profiter.