POUR VOUS ÉCHAUFFER, UN ŒIL DANS LE RÉTRO :
Si les Argentins sont au rendez-vous des huitièmes de finale, c’est un petit miracle en soi. Poussifs et maladroits contre l’Islande (1-1) lors de leur entrée en lice, les partenaires de Léo Messi se sont vus dehors après la claque qu’ils se sont mangés contre la Croatie (0-3). Encore loin du compte face au Nigéria, ils ont finalement gagné dans les dix dernières minutes grâce à un exploit de Marcos Rojo (2-1). La Croatie les a également aidés en battant dans le même temps l’Islande (2-1). Après s’être qualifiés miraculeusement pour le Mondial, les Argentins ont remis ça pour s’extraire deuxièmes de leur groupe D avec 4 petits points au compteur.
ON EN EST OÙ DANS CE MONDIAL ?
— Coupe du Monde ???? (@fifaworldcup_fr) 29 juin 2018
FRANCE-ARGENTINE , ÇA RACONTE QUOI ALORS ?
Le match inaugural des huitièmes de finale du Mondial 2018 est certainement la plus grosse affiche proposée à ce stade de la compétition. D’un côté l’Argentine, ses trois finales mondiales perdues (1930, 1990 et 2014) et ses deux étoiles glanées (1978 et 1986), de l’autre la France et son titre de 1998 couplé à sa finale de 2006. Les deux formations pèsent – si vous calculez bien – sept finales en 20 Coupes du monde. On retrouve donc l’une ou l’autre de ces formations dans les deux dernières équipes rescapées plus d’une édition sur trois. Lourd. C’est presqu’une anomalie de voir ces deux équipes se jouer si tôt dans la compétition parce qu’il est certain qu’un mastodonte du football international connaîtra au sortir du duel un traumatisme et une immense désillusion. Preuve que la France et l’Argentine ne sont pas vernies par le sort : aucune autre affiche des huitièmes ne met aux prises deux équipes qui ont ne serait-ce que toutes deux joué au moins une finale et donc encore moins gagné un titre.
L’objectif initial de Didier Deschamps et de son président Noël Le Graet dans cette Coupe du monde, c’est les demi-finales. Il faut donc encore gagner deux matchs pour accomplir les souhaits des têtes pensantes de la FFF. Pas gagné. Et pas certain que les boss avaient tablé sur des retrouvailles si précoces avec les Argentins. Reste que la France est dans l’obligation absolue de passer. Si elle avait apporté de la joie et fait le spectacle pendant les matchs de poules, on pourrait se dire qu’une élimination aussi soudaine serait de l’ordre de l’acceptable. Mais imaginez un peu que les Bleus sortent sans gloire contre l’Albiceleste en huitièmes de finale. Les supporters ne le lui pardonneraient jamais et la marche en avant entamée il y a quatre ans s’écroulerait tout à coup. En vérité, il est temps que la France marque ce Mondial 2018 de son empreinte au risque d’y être passée en simple coup de vent.
Quelle que soit la phase, quel que soit le match, l’équipe d’Argentine se doit de gagner. C’est dans ses gênes, c’est dans son histoire. L’enjeu pour l’Albiceleste, c’est donc de voir le top 8 mondial pour la 10ème fois en 16 participations. Une sortie si tôt dans l’aventure serait une déception. Reste que la formation sud-américaine est sur les rotules depuis plusieurs mois. Et vu son parcours jusqu’à présent et son jeu déployé, c’est déjà un exploit d’être encore en vie à l’heure où les huitièmes de finale commencent. Les supporters – après tout – ont eu leur lot d’émotion contrairement à ceux de l’équipe de France. Mais Lionel Messi ou le défenseur Federico Fazio l’ont déjà annoncé : leur objectif, c’est le titre. L’Argentine pourrait trouver son compte dans le fait d’être l’outsider sans pression face à des Bleus considérés favoris.
» sera bien présent. Une bonne nouvelle quand on sait qu’avec l’Atlético cette année, le natif de Marseille a pu prendre la mesure – notamment - d’un certain Léo Messi.
Quand Javier va, l’Argentine va ! Plus que Lionel Messi, l’ancien joueur du FC Barcelone est un peu le baromètre de sa formation et l’un de ses leaders charismatiques. Pour le moment, son Mondial est logiquement à l’image du parcours de sa sélection, à savoir en demi-teinte. Pour donner de la voix et littéralement saigner sur le terrain, y a du monde, c’est sûr ! Par contre, pour réussir des relances propres et chasser le ballon comme il avait sur le faire il y a quatre ans pour conduire l’Albiceleste jusqu’en finale à Rio, Javier fait beaucoup moins le malin. Désormais en Chine dans le club d’Habei, Mascherano n’est pas encore sorti de sa ruche en Russie. Et à la moindre de ses erreurs, il semble évident que les joueurs français ne se priveront pas pour aller butiner dans la surface argentine.
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— 1 blague .com (@1blague_com) 28 juin 2018
ON A FLAIRÉ LES 11 DE DÉPART PROBABLES :
Lloris - Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez - Pogba, Kanté - Mbappé, Griezmann, Matuidi - Giroud
Armani - Mercado, Rojo, Otamendi, Tagliafico - Banega, Mascherano, E. Pérez - Messi, Higuain, Di María
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