POUR VOUS ÉCHAUFFER, UN ŒIL DANS LE RÉTRO :
Au plus que parfait. Pour la première fois de son histoire en Coupe du monde, la Croatie a terminé première d’un groupe, qui plus est en affichant un impressionnant bilan de 3 victoires en 3 matchs. Seuls l’Uruguay et la Belgique peuvent se targuer d’un aussi beau bilan en phase de poules. Surtout, les Damiers ont marqué les esprits en giflant une Argentine déjà bien moribonde (3-0), quelques jours avant son éviction historique contre l’équipe de France (4-3). La Croatie, sept buts marqués pour un seul encaissé sur penalty, est un outsider sérieux dans la partie basse du tableau final.
Poussif. Difficile de jauger les Danois qui avaient l’objectif de sortir des poules à n’importe quelle position quitte à bafouer certains de leurs principes de jeu. Dans un monde fait de calculs et de gestion, les Scandinaves ont bâti leur qualification sur un succès initial heureux face à un Pérou dominateur (1-0). Le tout avant de gérer le match nul contre l’Australie (1-1) et de ne pas jouer au football contre une équipe de France en mode gestion dans le match de la honte du Loujniki (0-0).
ON EN EST OÙ DANS CE MONDIAL ?
— Coupe du Monde ???? (@fifaworldcup_fr) 30 juin 2018
CROATIE-DANEMARK , ÇA RACONTE QUOI ALORS ?
Ce sera le 6ème duel de l’histoire des deux sélections qui ne se sont plus affrontées depuis 14 ans. C’est d’ailleurs la première fois qu’elles se croisent en Coupe du monde. Croatie-Danemark, c’est l’évidence au contact de l’inédit. L’inédit pour les raisons que l’on vient d’évoquer, l’évidence parce que les Damiers apparaissent comme les favoris évidents de la confrontation. Cependant, dans l’habit du prédateur, difficile de savoir ce que vont valoir Modric et compagnie dans ce huitième de finale. Une chose est certaine, les deux nations n’étaient pas nécessairement attendues au programme des quarts de finale et l’une d’entre elle va connaître une exceptionnelle consécration. L’une et l’autre étaient au programme des quarts de finale en 1998. Ça s’était alors mieux passé pour les Croates face aux Allemands (victoire 3-0) que pour les Danois devant les Brésiliens (défaite 3-2).
LES ENJEUX CÔTÉ CROATIE
Tenir ses promesses. Un peu sur la réserve lors des éliminatoires de la zone Europe achevés derrière l’Islande, la Croatie a créé sa hype depuis des barrages ultra-maitrisés contre la Grèce (4-1, 0-0) et entamés avec le nouveau sélectionneur Zlatko Dalic. Désormais, il va falloir passer le palier manqué lors de l’Euro 2016 contre le Portugal en huitièmes de finale (défaite 1-0). Cela fait en effet 20 ans, depuis leur historique ruée vers la troisième place de France 98, que les Damiers n’ont pas passé un tour à élimination direct Coupes du monde et championnats d’Europe confondus. C’est même la toute première fois que la Croatie passe les poules dans un Mondial depuis la toute première fois qu’elle l’a fait, à savoir lors du Mondial français. Reprendre la marche en avant entamée il y a 20 ans, tel sera le mot d’ordre croate ce soir.
LES ENJEUX CÔTÉ DANEMARK
Contrairement aux ambitions croates liées à la qualité des joueurs qui composent son groupe, le Danemark a déjà réussi sa Coupe du monde en survivant à la phase de poules. Tout n’est désormais que bonus pour les Scandinaves qui avaient connu le succès en 1998 à ce stade de la compétition contre le Nigéria (4-1). Pour Âge Hereide, le sélectionneur du Danemark, cette rencontre aura aussi valeur d’étalonnage pour jauger ce dont son groupe est capable. Absent lors de l’Euro 2016, le Danemark doit se prouver qu’il dispose désormais d’une génération qui ne le privera pas des prochaines grandes compétitions internationales.
UN NOM DE JOUEUR CROATE À PLACER DANS UNE CONVERSATION : Luka Modric
Qui d’autre que celui que beaucoup considèrent comme le meilleur milieu de terrain croate de tous les temps ? Pour renouer avec sa gloire passée, la Croatie va avoir besoin de sa pépite madrilène qui surfe sur trois victoires de suite en Ligue des champions. Les matchs à enjeu, Luka connaît sur le bout des doigts et dans son sillage, les Damiers peuvent accomplir des miracles. Le métronome, le dépositaire du jeu de la sélection croate, le baromètre de la nation, c’est bien lui. Et s’il réalise une grande prestation dans cette partie, pour sûr que la Croatie ne sera pas loin du bonheur;
UN NOM DE JOUEUR DANOIS À PLACER DANS UNE CONVERSATION : Pione Sisto
Facile de repérer Pione Sisto dans l’armada danoise puisqu’il est le seul joueur de la sélection à être d’origine africaine (Yussuf Poulsen est né à Copenhague). Né à Kampala en Ougenda, le joueur du Celta Vigo n’a pas oublié d’être fort. Excellent ailier de débordement, il pourrait apporter quelques sueurs froides à la défense croate. Le joueur est devenu international danois en tombant amoureux de la nation scandinave à ses débuts au FC Midtjylland. C’est pour le football que Sisto est devenu danois et il va sans dire qu’il défendra la nation corps et âmes auprès de ses frères scandinaves. Brothers and Sisto.
CE TWEET PEUT VOUS FAIRE BRILLER EN SOCIÉTÉ :
— franceinfo (@franceinfo) 1 juillet 2018
ON A FLAIRÉ LES 11 DE DÉPART PROBABLES :
Subasic - Vrsaljko, Vida, Lovren, Strinic - Rakitic, Brozovic - Rebic, Modric, Perisic - Mandzukic.
Schmeichel - Dalsgaard, Kjaer, Jörgensen, Larsen - Delaney, Christensen, Eriksen - Poulsen, Cornelius, Sisto.
A SUIVRE EGALEMENT CE DIMANCHE :
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