Et bien… On va voir les choses du côté positif et se dire qu’on peut difficilement faire pire ! Pourtant tout avait très bien commencé puisqu’on était le premier pays à obtenir notre ticket pour la Coupe du monde 2014 (le deuxième si on compte le pays hôte, le Brésil) et ce, plus d’un an avant le début de la compétition. Le tirage au sort aussi avait été en notre faveur, puisque malgré notre présence dans le troisième chapeau, nous nous sommes retrouvés face à la Colombie, la Côte d’Ivoire et la Grèce. Mais les choses se sont vite gâtées, puisque dès notre premier match nous chutons face aux Ivoiriens. On cueille à froid nos adversaires grâce à Keisuke Honda dès le premier quart d’heure de jeu, mais les Ivoiriens se réveillent et notre avantage, mis à mal par les contre-attaques adverses et l’impact physique que mettent les Eléphants, ne tient que 45 minutes. Un jeune latéral droit, Serge Aurier, qui était encore à ce moment-là bien plus intéressé par le football que par les chichas, distribue deux caviars coup sur coup pour Wilfried Bony puis Gervinho.
On commence donc notre Coupe du monde par une défaite et le match face à la Grèce, défaite 3-0 par la Colombie, s’annonce déjà un peu comme le match de la peur. Surtout que dès le coup d’envoi nous sommes conscients d’une chose : la Colombie ayant battu la Côte d’Ivoire un peu plus tôt, une défaite nous éliminerait définitivement de la course aux huitièmes de finale. Malheureusement, ni la sortie de Mitroglou sur blessure à la 35ème minute ni le second carton jaune synonyme d’expulsion pour Katsouranis trois minutes plus tard ne nous permettent d’enfin trouver la faille dans ce bloc grec qui procède en contre. Malgré une domination manifeste durant toute la partie, nous nous heurtons à Karnezis qui est, il faut l’avouer, dans un grand soir, et nous ne parvenons pas à faire mieux que 0-0 face à des Grecs à 10 pendant presqu’une heure. La Colombie, déjà qualifiée pour les huitièmes, nous envoie ses coiffeurs pour le troisième match décisif. Une bonne nouvelle puisque nous avons impérativement besoin d’une victoire pour espérer voir la suite de la compétition. Mais Juan Cuadrado plonge toute l’équipe dans le brouillard à la 17ème minute lorsqu’il ouvre le score sur penalty. Même si Okazaki relance un temps le suspense sur une tête juste avant la mi-temps, Jackson Martinez, par deux fois, puis James Rodriguez, s'occupent de définitivement enterrer nos espoirs de qualification. Cette élimination par la petite porte a d’ailleurs entraîné la démission de notre coach Alberto Zaccheroni quelques semaines plus tard.
Comme d’habitude je dirais : longue mais relativement facile. Nous avons pris l’habitude de nous qualifier assez aisément dans les éliminatoires d'une zone Asie pas vraiment à notre niveau, mais que nous avons débuté dès le 16 juin 2015 face à Singapour. Cette fois-ci, nous avons dû attendre le 31 août dernier pour valider notre ticket. Grace à deux buts en fin de match d’Asano et d’Ideguchi, nous nous sommes qualifiés pour notre 6ème Coupe du monde de rang face à l’Australie. Nous finissons donc nos deux phases éliminatoires avec un bilan honorable de 13 victoires en 18 matchs.
» avait-il ajouté.
Seul joueur avec Haraguchi, notre attaquant vedette, à avoir disputé tous les matchs de qualifications, Maya Yoshida reste une pièce maitresse de notre collectif. Précieux sur coups de pied arrêtés, solide dans ses interventions, notre défenseur central a tout d’un leader. Déjà présent il y a 4 ans, il a surtout été le capitaine de notre sélection olympique en 2012. En plus, c’est un habitué des matchs de haut niveau puisqu’il évolue en Premier League, à Southampton. Il a d’autant plus été précieux ces derniers mois que notre ancien coach, Vahid Halilhodzic, s’était brouillé avec nos deux autres stars Keisuke Honda et Shinji Kagawa. Même si Honda évolue maintenant au Mexique et que Kagawa peine à retrouver son niveau d’antan au Borussia Dortmund et soigne encore une blessure à la cheville, ces deux-là sont des atouts certains en vue de sortir des poules cet été. Heureusement le nouveau coach, Akira Nishino, les a rappelés.
, nous pouvons espérer réussir quelque chose de grand.
ou la Tunisie, qui profiteraient de l’effondrement d’un des deux gros, nous pourrions tout à fait envisager de nos défaire d’une de ces deux équipes en huitièmes et d’atteindre pour la première fois de notre histoire les quarts de finale. Là, de toute façon, ce sera l’Allemagne, aucun espoir. On rentrerait à la maison avec les honneurs.
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— LeMeilleurDuFootball (@LMDFoot_) 15 juin 2014
7. C’est le nombre de buts encaissés en 18 matchs lors des éliminatoires par notre équipe… Soit autant que lors de nos 4 derniers matchs amicaux face au Brésil, la Belgique, le Mali et l’Ukraine.
- Colombie - Japon, mardi 19 juin, 14h
- Japon - Sénégal, dimanche 24 juin, 17h
- Japon - Pologne, jeudi 28 juin, 16h