Pour en revenir à cette Coupe du monde au Brésil, on avait l'un des groupes les plus abordables avec la Bosnie, l'Iran et le Nigeria. Et bien même avec ça, on a bien galéré. Heureusement que notre leader, Lionel Messi, était là. Il est l'auteur de 4 buts sur les 6 marqués durant la phase de groupe, dont un but victorieux à la 91e contre l'Iran (1-0). Il avait aussi marqué un but contre la Bosnie (2-1) et un doublé contre le Nigéria (3-2). Qu'on se le dise, on n'était pas serein lors des huitièmes. C'était contre la Suisse, battue en phase de groupe par la France (5-2), et on a bataillé jusqu'en prolongation. On gagne grâce à un but de Di Maria qui, soit dit en passant, a été très bon sur ce match. En quarts, on rencontre la Belgique qui avait, de loin, l'un des meilleurs effectifs de la compétition. Ils faisaient très peur. Mais on passe encore et toujours grâce à Gonzalo Higuain à la 8e minute. En demi-finale, on rencontre les Pays-Bas qui faisaient une superbe Coupe du monde. C'était ultra serré, mais on s'en sort aux tirs au but. Et puis la finale … On se dit que sur un malentendu ça peut passer. Mais pas cette fois. On va quand même jusqu'aux prolongations et ce cher Mario Gotze nous met à terre avec un super tir qui nous fait échouer, encore une fois, en finale.
sur notre dernier match. Au pied du mur, on devait absolument battre l'Equateur, chez elle, pour espérer se qualifier. Si c'était une défaite ou un nul, on ne serait pas en direction de la Russie aujourd'hui. C'est grâce à l'inévitable Messi qui plante un triplé qu'on parvient à ne pas se ridiculiser. Parce qu'au niveau des statistiques, c'est pas trop ça. 7 victoires, 7 nuls et 4 défaites sur l'ensemble des éliminatoires. Avec seulement 19 buts marqués et 16 encaissés. Un secteur offensif ultra talentueux, mais qui n'arrive pas à planter. Et à contrario, une défense très perméable qui ne nous rassure pas. On va pas se mentir, on n'est pas trop confiant pour ce mondial.
C'est le même objectif que les équipes du même rang que nous : la victoire. Même si nous sommes pas les mieux armés et les mieux préparés à cet événement, notre effectif ne reste pas moins talentueux et on peut créer la surprise. En tout cas, on fera le maximum. On veut remporter cette coupe tant convoitée par notre messie. Il en mérite au moins une, non ?
conquérante et toujours dangereuse.
Une nouvelle désillusion. Celle d'aller jusqu'en finale et de la perdre, une fois de plus. Un véritable marronnier. On montrerait l'équipe qu'on est, avec une qualification un peu poussive mais réussie et une première place en phase de groupe. La faveur du tirage nous donnerait des nations pas vraiment favorites et on perdrait sèchement en finale. Il n'y a rien de pire pour une équipe et ses supporters de se sentir intouchables, comme si rien ne pouvait nous arriver et au final voir tout s’effondrer en quelques minutes. Bien-sûr, après cette nouvelle déception, Messi prendrait une fois pour toute sa retraite internationale tout en ayant été fantomatique pendant la compétition. Un départ dans l'ombre, qui ferait mal autant qu'à lui qu'à l'Argentine toute entière.
Ne t'inquiète pas Leo, tu seras chez toi aussi en Russie !
— FC Barcelona ???????? (@FCBarcelona) 31 mai 2018
48. Comme le nombre de face-à-face au gardien qu'aura perdu Higuain pendant cette compétition.
, mardi 26 juin 2018, 20 heures.