Coupe du monde 2018

Angleterre

Tour des Nations : Angleterre

Harry Kane et l'Angleterre espèrent rêver en grand cet été - Iconsport
Pendant 18 jours, l'équipe de la rédaction vous propose de (re)découvrir quotidiennement les 32 équipes qui disputeront la Coupe du Monde 2018. Au programme d’aujourd’hui, l’Angleterre, qui espère tomber contre tout le monde plutôt que l’Islande cette année…

C’était comment la dernière fois ?

et à dans quatre ans !

La route a été bonne ?

. Quitte à se faire sortir en huitièmes par le Japon, autant se faire mousser un peu avant ! Les rageux diront qu’on a pas eu un groupe très relevé, mais l’Ecosse, la Slovaquie et la Slovénie sont bien plus compliquées à jouer qu’il n’y parait. Nos deux matchs nuls sont d’ailleurs à mettre à leur crédit (0-0 en Slovénie, 2-2 en Ecosse). Et souvent des victoires étriquées (1-0 en Slovaquie, 2-1 au retour à la maison, 1-0 à domicile contre la Slovénie, 1-0 en Lituanie). Ce serait mentir de dire qu’on a tremblé sur la route de la Russie, mais il faut toujours se méfier des petites nations qui n’ont rien à perdre. Grâce au nouveau souffle donné par Gareth Southgate, on a su prendre ses matchs avec le sérieux qu’il fallait, et nous voilà en Russie !

Un p’tit gars à observer en particulier ?

capitaine. OK, on l’a quitté sur un Euro 2016 très décevant. D’un autre côté, quand on l’utilise dans des conditions loin d’être optimales pour faire jouer un Wayne Rooney en bout de course, qu’on lui fait tirer les corners plutôt que de lui demander d’aller y placer sa trogne du haut de son mètre 88… Faut pas s’étonner non plus ! Mais Kane, ça reste tout de même 13 buts en 24 sélections, soit 1,85 but par match (où sont passés les 0,15 restants, bonne question) et deux titres de meilleur buteur de Premier League en 2015-2016 et 2016-2017. Harry Kane, c’est aussi quatre saisons à plus de 20 pions depuis 2014, et avec 30 réalisations cette année, il fallait vraiment que Mo Salah plane haut pour le priver de cette distinction pour une troisième saison consécutive ! Alors oui, Harry Kane c’est le p’tit gars à bien observer chez nous en Russie.

C’est quoi l’objectif cette année ?

En espérant qu’il s’agissait d’une prophétie…

Un scénario idéal ?

de +7 et eux de +6. Du coup, on termine premier du groupe et on chope la Colombie en huitième. C’est une bataille de tous les instants, un duel où Alli répond à James Rodriguez, où Harry Kane score avant que Falcao ne transforme un pénalty. Une vilaine toile d’Ospina vient sceller le sort des Colombiens, 3-2, et nous ouvre la route des quarts de finale. Là, contre le Brésil, l’histoire n’est pas la même. Neymar est en feu et plie l’affaire à lui tout seul. Heureusement, on a un peu de répondant et on remonte peu à peu. Kane réduit la marque à 3-1, puis à 3-2. Le Brésil tremble, mais pas assez. Par ici la sortie, mais au moins on aura pas rendu les armes si facilement. Et puis, avec un Harry Kane auteur de 7 réalisations dans ce Mondial, il obtient le titre de meilleur buteur de la compétition au bout du compte. Une petite victoire pour notre capitaine malgré tout.

A l’inverse, un scénario catastrophe ?

et à dans quatre ans !

Tweeter, c’est bon pour la santé !

La stat’ inutile mais qu’on vous donne quand même parce que ça nous fait plaisir !

(59 sélections).

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