ARGENTINE-ISLANDE 
: DE QUOI ÇA PARLE ?
ARGENTINE-ISLANDE 
: DE QUOI ÇA PARLE ?Sur le papier et quand on ne suit pas le foot régulièrement, il n’y a pas match entre l’Argentine et l’Islande. Mais voilà, le football n’est pas qu’une accumulation de grands joueurs, et malgré le vivier de talents dont dispose l’Albiceleste, les Islandais ont le droit d’y croire. Les joueurs de Jorge Sampaoli n’ont pas convaincu lors des qualifications et leur présence au Mondial relève du miracle. Mais ce miracle a un nom et pas des moindres, celui du meilleur joueur de l’histoire : Lionel Messi et cela suffit à placer l’Argentine au statut de favori pour cette rencontre. Face à eux (ou face à lui plutôt), l’Islande n’en finit plus de surprendre depuis son épopée lors de l’Euro 2016. En terminant premiers de leur groupe en qualification devant la Croatie (qu'ils retrouveront lors du dernier match de poule), les coéquipiers de Gylfi Sigurdsson ont encore progressé par rapport à 2016 et leur énorme enthousiasme pourrait poser pas mal de problèmes à une défense argentine très friable… Messi ne peut pas tout faire.
LES ENJEUX CÔTÉ ARGENTINE
Une mission pour Jorge Sampaoli : mettre Leo Messi dans les meilleures conditions, pour que le numéro 10 du Barça s’exprime parfaitement. Reste à savoir qui entourera le génie argentin : Higuain, Dybala, Aguero… Sampaoli doit trouver la formule au début de ce Mondial pour que sa sélection monte en puissance pendant la compétition. En ne jouant qu’un seul match de préparation face à Haïti (4-0), il est difficile de savoir quel est le réel niveau de l’Albiceleste, que ce soit offensivement ou défensivement. Et la piteuse performance en mars dernier face à l’Espagne (6-1) ne rassure pas les supporters argentins… Mais attention, la Pulga n’était pas là.
LES ENJEUX CÔTÉ ISLANDE
Jouer le premier match de Coupe du monde de son histoire face à l'Argentine de Lionel Messi, Gonzalo Higuain, Sergio Aguëro, Angel Di Maria ou encore Ever Banega ce n'est pas rien. Certains y verront une magnifique entrée en matière hautement symbolique puisque l'Albiceste est l'une de ces équipes qui font l'essence même de la compétition. Mais d'autres y verront une marche incroyablement haute. Alors le défi est de taille pour Heimir Hallgrímsson et ses joueurs. Ils vont devoir se livrer comme rarement tout en ne laissant pas d'espaces trop importants à des adversaires qui n'auront besoin que d'une demi-occasion pour scorer. Un sacré défi en somme.
UN NOM DE JOUEUR ARGENTIN À PLACER DANS UNE CONVERSATION : GIOVANI LO CELSO
C’est un nom bien connu de la Ligue 1 et son talent devrait se dévoiler aux yeux du monde pendant cette Coupe du monde. Giovanni Lo Celso est la future pépite du milieu argentin, où contrairement à l’attaque, le nombre de joueurs talentueux n’est pas conséquent. Cette année, avec le Paris Saint-Germain, il a prouvé qu’il pouvait évoluer au plus haut niveau en inscrivant notamment 6 buts en seconde partie de saison. Avec seulement 5 sélections avec l’Argentine, le joueur du club de la capitale ne part cependant pas en tant que titulaire indiscutable pour ce Mondial. Oui mais voilà, à chaque fois que le natif de Rosario a été appelé sous le drapeau de l’Argentine, il a été excellent. Et ça, ça compte assurément.
UN NOM DE JOUEUR ISLANDAIS À PLACER DANS UNE CONVERSATION : ARON GUNNARSSON
Effectivement, c'est peut-être un peu cliché de parler du capitaine comme premier nom à citer. Mais il y a tant à dire sur Aron Gunnarsson. Le capitaine de la Strákarnir okkar est un véritable viking. Longue barbe rousse, visage tiré du vieux guerrier, des tatouages de partout et une dégaine à faire changer de trottoir les plus peureux, le joueur de Cardiff représente à lui tout seul le fighting spirit islandais. Véritable chien fou sur le terrain, le milieu de terrain a également une particularité : il fait des touches comme personne. Durant l'impressionnant parcours des Insulaires à l'Euro 2016, Aron Gunnarsson avait marqué les esprits en réalisant des touches incroyablement longues, à l'image de celle réalisée face à l'Angleterre en 8e de finale qui avait atterri dans la surface de réparation tel un centre que Ragnar Sigudrsson avait repris pour inscrire un but historique. En Russie encore, le vaillant capitaine islandais va pouvoir titiller des chevilles adverses et jouer au lancer de poids. Franchement,Aron Gunnarssonl nous a manqué.
— Л'ЭКИП - L'ÉQUIPE (@lequipe) 15 juin 2018
Argentine (4-4-2) : Romero - Mercado, Fazio, Otamendi, Tagliafico - Mascherano, Lo Celso , Di Maria, Meza – Messi, Aguero.
Islande (4-4-2) : Schram - Skulason, Fjoluson, Sigudsson, Hermannsson - Sigurdsson, Bjarnason, Skulason, Gudmundsson - Finnbogason, Sigurdarson.
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