. Ceci est la définition du penalty selon la Bible Wikipédia. Vous noterez que le terme "pénalise" est à destination de l'équipe qui commet la faute. Sauf quand le tireur en décide autrement. Cet après-midi, le Péruvien Christian Cueva en a décidé ainsi.
Les équipes du Pérou et du Danemark jouent la 44e minute quand Christian Cueva s'écroule dans la surface après un contact avec Yussuf Yurary Poulsen. Pour la deuxième fois de la journée, un arbitre fait appel à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) afin de savoir s'il doit siffler un penalty ou non. La vidéo est claire, le Danois commet une faute. C'est donc le tireur en chef du Pérou, Christian Cueva qui se présente face à Kasper Schmeichel. On dit souvent que le joueur sur qui la faute a été commise ne doit pas tirer le penalty, car il peut être perturbé. Et bien, visiblement, ce principe a ses raisons puisque le n°8 envoie une praline dans les tribunes de la Mordovia Arena de Saransk. Le meneur de jeu vient donc de rater une énorme occasion à quelques secondes de la fin de la première période et rentre aux vestiaires en pleurs, car il a conscience de ce qu'il vient de rater.
Et l'histoire lui donne raison puisque dix minutes seulement après le début de la seconde période et alors que le Pérou vient d'avoir une nouvelle grosse occasion d'ouvrir le score, Christian Eriksen part en contre-attaque. Le n°10 danois transmet le ballon d'un amour de passe à Yussuf Yurary Poulsen qui se retrouve à 2 contre 1 face au gardien péruvien. Alors que son coéquipier Nicolai Jørgensen est absolument seul, l'attaquant, qui avait provoqué le penalty sur Christian Cueva en première mi-temps, décide de la jouer solo en ajustant Pedro Gallese. Et son choix est le bon puisque d'un subtil plat du pied, Poulsen ouvre le score contre le cours du jeu pour le Danemark.
Le but du joueur de Leipzig est une bien bonne idée puisqu'il sera le seul de cette rencontre. La faute à un Peter Schmeichel dans une forme exceptionnelle, le gardien de Leicester ayant subi pas moins de 17 frappes de la part des Péruviens. Mais aujourd'hui, l'histoire avait décidé que le fils de la légende Peter Schmeichel serait le héros de ce match, et malgré des tentatives de toutes les positions possibles jusqu'à la dernière seconde, le Pérou ne parviendra jamais à égaliser. Une bien triste nouvelle pour un pays qui retrouvait une Coupe du monde pour la première fois depuis 36 ans et qui aurait mérité un bien meilleur résultat au vu de sa prestation. Mais le football est un sport cruel et c'est aussi pour cela qu'on l'aime.