Pour comprendre le renouveau du football suisse depuis une dizaine d'années, il faut comprendre le contexte de la Nati. Depuis les années 80, la Suisse accueille des vagues d’immigration venues de tous les horizons. Après la guerre de Yougoslavie, beaucoup de réfugiés se sont installés en Suisse. Serbes, Bosniens, Albanais, Kosovars, allaient se retrouver au pays des montres. S’ajoutant à cela l’immigration africaine et l’arrivée de la communauté turque, la Suisse devient un melting-pot qui lui donne la possibilité de se créer une nouvelle identité.
une grinta indescriptible.
— Gelson Fernandes (@GelsonFernandes) 2 juillet 2018
Produit d’une immigration de masse, la plupart des joueurs ne vient pas de la Communauté Européenne et le football est aussi une chance de décrocher la nationalité Suisse. Mais l’intégration par le football est beaucoup plus simple que tout autre intégration en Suisse. Le footballeur est un bon immigré, tandis que l’immigré ne s’intégrant pas à la culture Suisse est mal vue dans la société. La réussite est le vecteur d’intégration de ces joueurs et on ne sait pas si Wherdan Saqiri, par exemple, serait devenu Suisse.