VOUS AVEZ LOUPE LE MATCH ? PAS DE PANIQUE !
Dimanche, tout juste réveillés de votre sieste, vous n'avez pas réussi à atteindre la télécommande et mettre Bein Sport pour voir l'entrée en lice de la Mansschaft. Heureusement, on est là pour vous faire revivre le match, enfin, les points clés et vous livrer une analyse fidèle et tout ce qu'il y a de plus honnête. Tenante du titre, on attendait la Mannschaft avec hâte, surtout après ses derniers matchs de préparation chaotiques. Et bien, veni, vidi...pas vici. C'est le Mexique qui a régalé pendant 90 minutes, faisant mal aux Germains. Pour l'Allemagne, c'est seulement la troisième défaite de son histoire pour un premier match de Coupe du monde. Mais celle-ci risque de lui coûter cher. Ou alors de les envoyer face au Brésil en huitième de finale. Vraiment, vraiment, vraiment ?!
LA NOTE DU MATCH (80/100)
Spectacle général (18/20) : Avec 10 joueurs probablement entraînés par Speedy Gonzalez en personne, et un onzième par Spiderman, le Mexique a maîtrisé son match. Asphyxiés, les Allemands ont pourtant dominé les quinzes premières minutes de jeu, et se sont réveillés pour le dernier quart d'heure. Impressionnants pour leur percussion dans les contres et la vivacité de leurs attaques, les Mexicains ont donné du beau jeu à voir. Et que dire de la prestation de Guillermo Ochoa ? On avait envie de crier à chaque fois "Vous ne passerez PAAAAAS".
Occasions et buts (17/20) : Que d'occasions pour un seul but ! On en parle après de ce fait là. Ce qu'on veut surtout retenir, c'est la vivacité des Mexicains dans leurs relances, leurs contres et leurs passes entre les lignes allemandes. Techniques et rapides, les Juan Carlos Osorio ont prouvé à tout le monde qu'ils étaient capables de produire un jeu collectif efficace capable de mettre en danger même les plus grands. La preuve ce soir.
Qualité technique (14/20) : Brouillonne, la défense allemande a parfois fait penser à un alignement de joueurs de catch, Boateng en leader. Imprécis dans la finition, les attaquants de la Mannschaft méritent aussi leur lot de critique. Mais on parlera également des frappes non cadrées et 20 mètres au-dessus des Mexicains. Mais bon, au moins, ils ont fait l'effort de frapper un maximum de fois au buts. C'est déjà ça.
Scénario et suspense (19/20) : La victoire mexicaine, vous la voyiez ? Le nombre de tirs mexicains et d'occasions ratées qui auraient sérieusement pu aggraver le score forcent l'admiration. Pas par le fait que ces tirs n'aient pas été transformés, mais par l'envie montrée par le Mexique face à l'impuissance allemande. En plus, le dernier quart d'heure a bien failli nous faire manger le prono. Mais Saint Ochoa a encore veillé. En plus de régaler par des arrêts de toute beauté, il a forcé l'Allemagne à se jeter à corps perdu dans la bataille pour le nul. Quinze dernières minutes de folie donc.
Bonus/Malus du jury (12/20) : Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut). Parce qu'on risque de voir de nombreux gifs et photomontages de Layun dans les heures ou jours qui suivent, on met un bonus de +4. Oui c'est dimanche, on est généreux, et son inefficacité cuisante n'a pas empêchée son équipe de gagner. Dans le cas contraire, on imagine que pour lui, les orgies, ça aurait été terminé. Mais pour le spectacle donné par la Mannschaft, indigne d'un champion du monde en titre, on enlève 2 points.
L'INSTANT POP CULTURE
Si Allemagne-Mexique était un film…
Ce serait Very Bad Trip (ou Very Bad Trip 2). Vous savez l’histoire d’un lendemain de fête qui tourne mal. D’ailleurs pour la symbolique, les héros ont des ennuis dans le troisième volet lorsqu’ils se rendent à Tijuana…au Mexique ! On n’invente rien !
Ce pourrait aussi être ce classique : La chute de l’Empire romain, un peplum américain (1966) avec Sir Alex Guinness (Obi-Wan Kenobi pour ceux qui le remettent pas). Ce film relate les derniers moments de l'empereur et philosophe romain Marc Aurèle et les débuts du règne de son fils sanguinaire et violent Commode. Alors pour les Allemands qui voient leur règne quelque peu s’effondrer ce soir, ce n’était pas Commode. Et ce n’était pas simple ! Choisir simplement le film La Chute nous paraissait mal venu par ailleurs !
Si la fin de match était une chanson…
Luis Mariano, Mexico ! C’est cliché mais ça s’impose !
3 GIFS QUI RESUMENT BIEN L'AFFAIRE
L'Allemagne en défense
Les Français, rassurés par la prestation des Bleus, finalement pas si mauvaise comparée à celle allemande
Le Mexique en attaque...
3 TWEETS QUI EN DISENT LONG
La perspective d’un Brésil – Allemagne en huitième de finale. #ALLMEX pic.twitter.com/2FcqpQ1wIN
— Winamax Sport (@WinamaxSport) 17 juin 2018
Qd tu cherches l'Équipe qui a mis 7 buts contre les Brésiliens en finale de Coupe du Monde #ALLMEX pic.twitter.com/IKVCSpZrv5
— Bora Bora (@MarieFrancia12) 17 juin 2018
L'éternel #Ochoa ????
— Mohamed Kaci (@MKACITV5M) 17 juin 2018
Dessin du caricaturiste brésilien @LatuffCartoons lors du Mondial 2014 ! Toujours valable ! Sempre, siempre, always #Guillermo !#MEX 1 #GER 0#ALLMEX #GERMEX#WorldCup #WorldCup2018 #CM2018 #coupedumonde2018 pic.twitter.com/LEeU7Z8Ib1