Russie 2018

Le résumé honnête de Danemark-Australie

Le résumé honnête de Danemark-Australie
L'Australie tient tête au Danemark (1-1) après un énième penalty sifflé grâce à la VAR. - Iconsport

Ca va être encore une longue journée pour les pronostiqueurs fous. Contre toute attente, l'Australie a tenu tête au Danemark (1-1). Les Socceroos peuvent remercier la VAR sans qui ils seraient toujours à 0 buts. Quoi qu'il en soit, c'est une bonne nouvelle pour la France qui devra assurer contre le Pérou si elle veut d'ores-et-déjà se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition.

VOUS AVEZ LOUPE LE MATCH ? PAS DE PANIQUE !

Nous sommes enfin sur les deuxièmes matches de ce groupe C, groupe de la France. Un léger regain d'intérêt au vu des piètres matches qui se sont joués hier. Un match intéressant en perspective pour sonder vraiment les qualités et les faiblesses danoises, qui sera la dernière équipe que la France affrontera dans cette poule, le mardi 26 juin prochain.

Et le moins que l'on puisse dire, outre l'intérêt que nous avons sur ce match du prisme de supporter français, ce match a été très intéressant. Une bouffée d'air frai vu les purges qu'on se paye depuis le début de cette Coupe du monde, à quelques exceptions près. On pensait logiquement à une domination danoise face à une équipe australienne qui peine à proposer quelque chose d'agréable à regarder. Finalement, cette confrontation a été bien plus disputée que ce que l'on avait prévu. Et ce n'est pas pour nous déplaire.

Pourtant, tout avait bien commencé pour les Danois grâce à l'ouverture du score de l'inévitable Christian Eriksen dès la 6e minute. La star danoise, qu'il faudra absolument annihiler côté français, est acteur dans 13 des 15 derniers buts danois en sélection. Suite à ce but, les Danois poussent pour aggraver le score, mais la défense australienne tient du mieux qu'elle peut. Un match intéressant en perspective pour sonder vraiment les qualités et les faiblesses danoises, qui sera la dernière équipe que la France affrontera dans cette poule, le mardi 26 juin prochain. Mais il y a un tournant du match, à la 39e minute.

Coup-franc pour les Australiens. Il est contré par un Danois et est dégagé. Une trentaine de secondes plus tard, l'arbitre espagnol de la rencontre demande la vidéo. On ne sait pas. Et là, on voit que sur le précédent coup de pied arrêté de l’Australie, le Danois Yussuf Poulsen touche le ballon de la main. Penalty confirmé et transformé par Jedinak. Un air de déjà-vu étant donné que les Australiens avaient également marqué sur un penalty (et sur une main similaire) contre la France (2-1). Si on voit clairement que le ballon est touché de la main, il n'y a visiblement pas d’intentionnalité de la faire pour le Danois (qui a d'ailleurs chopé un carton jaune et sera absent contre la France). Or, la règle stipule que le penalty est effectif lorsqu'il y a intentionnalité. Et en poussant le vice, on pense à deux penalties non sifflés lors de Portugal-Maroc et un lors d'Iran-Espagne (lors du cafouillage dans la surface iranienne). Des penalties bien plus visibles et évidents pourtant. Alors on en fait quoi de ça ? La VAR tend à réparer certaines injustices, mais même en sa présence, il y en a toujours. Rajoutons à cela que presque la moitié des buts marqués dans cette Coupe du monde ont été marqués sur un penalty, grâce à la VAR. La vidéo créé un débat clivant qui va continuer à faire jazzer sur les matches à venir. Et c'est chiant.

Bref, la parenthèse étant fermée, on peut retourner dans ce match où il ne se passe pas grand chose. Il faut quand même avouer qu'il y a davantage de rythme. D'ailleurs, depuis le but australien, les Socceroos montrent beaucoup plus et ont les moyens de faire le hold-up. Mais rien n'y fait, c'est un énième match nul qui est proposé. Même si on peut être frustré dans un premier temps, il faut avouer que ça arrange pas mal la France qui, en cas de victoire face au Pérou, pourrait déjà être qualifiée pour les huitièmes de finale de ce Mondial. Fingers crossed.

LA NOTE DU MATCH (56/100) :

Spectacle général (9/20) : bon, on va pas se mentir. C'était pas fou ce match encore. Certes, il y avait plus d'intérêt en tant que supporters français mais peu de choses à se mettre sous la dent. Les passes à dix des Australiens dans leur moitié de terrain en première période et l'inefficacité danoise ont rendu ce match un peu fade. La deuxième période avenante des Socceroos a redonné un peu de piment à la rencontre.

Occasions et buts (11/20) : un nouveau pentalty grâce à la VAR et très peu d'occasions franches. A ce niveau là, les offensives se sont multipliées en fin de match mais rien de bien transcendant. Cependant, la moyenne est le minimum requis sur ce magnifique but danois conclu par le maestro Eriksen.

Qualité technique (10/20) : là aussi, on est obligé de mettre la moyenne quand tu vois Eriksen sur le terrain. Malgré leur inahibuelle inefficacité, les Danois ont montré de belles notions techniques là où les Australiens ont pêché. Les Kangourous ont contre-balancé par une solidité défensive et un impact physique important.

Scénario et suspense (15/20) : au même titre que l'Espagne-Iran d'hier soir, ce match a livré un scénario auquel on ne s'attendait pas. Le Danemark partait assez largement favori, le nul reste une surprise. Et pour le fait que ça concerne le groupe de la France, on met un petit point de plus.

Bonus et malus (11/20) : Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut) :

 • +2 pour la présence de Christian Eriksen qui rend le football toujours plus beau à regarder.

 • + 1 pour la main de Yussuf Poulsen qui a donc écopé d'un carton jaune et manquera la confrontation entre Danois et Français.

 • - 4 pour la VAR qui rend les matches moins spectaculaires. Autant aller directement à la séance de penalties.

 • +2 pour les supporters australiens dans le stade, douze fois plus nombreux que ceux du Danemark.

 L'INSTANT POP CULTURE

Si Mile Jedinak était un basketteur plûtot bon, ça serait ...

LEBRON JAMES. Bon, on est d'accord que la comparaison peut être limite, mais ils ont une belle barbe quand même. J'aimerais bien avoir les leurs. Et puis, entourés de quiches, ils arrivent toujours à rendre leur équipe acceptable en mettant la totalité des pions.

 

Si Christian Eriksen était un classique des années 70, ça serait ...

SO LONELY par THE POLICE. Franchement, le titre parle de lui-même. 

 

3 GIFS QUI RESUMENT BIEN L'AFFAIRE 

Quand un nouveau penalty est sifflé.

via GIPHY

 

Ce que doit penser Christian Eriksen.

via GIPHY

 

Nous, fidèles supporters du football, depuis hier.

via GIPHY

 

4 TWEETS QUI EN DISENT LONG

Ça peut vous intéresser