C’était comment la dernière fois ?
2014, la samba, le soleil… On termine quart de finaliste, pas si mal à dire vrai. Les éliminatoires de cette Coupe du monde 2014 avaient été bien réussis, on termine les premiers de notre poule, devant la Croatie. Quant aux matchs de poule au Brésil, on en parle ? Tombé sur un groupe vraiment prenable, on s’est un peu fait peur face à l’Algérie, où on l’emporte 2-1 de justesse. Alors que l’on était quand même les favoris de ce groupe H, on a eu du mal à se dépêtrer face à la Corée du Sud, que l’on vainc sur un piètre 1-0, de même pour la Russie. On retrouve les Etats-Unis pour les huitièmes de finale et on se défait de l’Oncle Sam pendant les prolongations. Kevin De Bruyne nous délivre à la 93ème grâce à une superbe passe de Romelu Lukaku, qui lui-même s’offre un but 12 minutes plus tard. Même si le tout jeune Julian Greene -qui détient maintenant le record du plus jeune buteur d’une Coupe du monde- réduit le score quelques instants après, on passe en quart de finale. Ouf ! Pourtant en voyant notre adversaire suivant, on a commencé à s’étouffer, et ce n’était pas à cause des frites qu’on s’est offerts après le match. Si on avait su qu’on allait tomber contre les futurs finalistes de cette Coupe du monde… Les argentins emmenés par el diablo Messi nous empêchent d’aller plus loin dans la compétition, et pourtant, il y avait moyen de surprendre cette équipe. Lukaku, Fellaini et Witsel ont eu beau attaquer férocement en fin de match, le portier argentin n’a pas tremblé.
La route a été bonne ?
Comme pour le précédent Mondial, la phase de qualification a ressemblé à une ballade de santé, on reste encore invaincus. On a même super bien démarré la phase de qualification, avec un festival de buts lors de nos quatres premières rencontres. On en met 4 à la Bosnie-Herzégovine, 6 à Gibraltar, 8 à l'Estonie (même si on encaisse un but lors de ce match). La suite a été plus décevante, on est tenu en échec par la Grèce (1-1) puis la Russie (3-3) en phase éliminatoire. Heureusement, on s'est vite repris. Bref, on ne va pas énumérer toutes ces rencontres, mais le contrat a été rempli et plutôt bien.
Un p’tit gars à observer en particulier ?
Vous souhaitez vraiment parler d'un seul de nos Diables ? Bon, et bien, à défaut d'évoquer Radja Nainggolan, écarté par notre sélectionneur, on va parler un peu d'Eden Hazard. Oui, c'est toujours lui qui est sous les feux des projecteurs, peut-être, mais n'est-ce pas signe de son talent et son importance pour nous ? L'attaquant star de Chelsea ne démérite pas, toujours aussi régulier ces dernières années, et rappelez-vous, il a même été élu meilleur passeur de l'Euro 2016. On compte bien évidemment sur sa patte droite -quoi que la gauche étant tout aussi bonne- pour nous démêler les situations compliquées. Et s'il peut continuer à nous éblouir avec ses talonnades, ce sera avec plaisir !
C’est quoi l’objectif cette année ?
Depuis notre mauvaise performance à l’Euro 2016, on a perdu la confiance de beaucoup de nos supporters, les médias ne sont pas tendres avec nous, bref, il va falloir convaincre l’opinion publique qu’on ne s’est pas qualifiés pour rien. L’objectif reste simple, faire aussi bien que lors du Mondial 2014, et si on peut accrocher les demis, c’est encore mieux. Vous avez vu nos joueurs ? Bien sûr qu’on est capable d’atteindre le bout de la compétition. Il va juste nous falloir plus de réussite que ces deux dernières années, et garder un mental d’acier à chaque nouvelle confrontation. On a un groupe assez hétérogène, puisque le Panama s’est qualifié pour la première fois pour un Mondial, la Tunisie se positionne comme outsider, et seuls les Three Lions nous apparaît comme l’équipe qui pourrait nous faire mal. D’autant plus qu’on les connaît, puisque la plupart de nos joueurs évoluent à leurs côtés, en Premier League !
Un scénario idéal ?
Annoncé par tous comme favoris de ce groupe G, on termine premier de cette phase de poule, invaincus, et avec 11 buts au compteur ! Pour notre premier match, on assomme le Panama, 5-0. Triplé de notre Hazard international, un C.S.C fortement encouragé par De Bruyne, qui lui-même clôture le score. A Moscou, on en colle 3 aux Tunisiens, et à Kalingrad les Three Lions subissent notre colère même s’ils réduisent le score, 3-1. En finissant premier de notre poule, on affront en huitième de finale le second de la poule H. On se retrouve face aux Blue Samourais, dont on se défait mais moins facilement qu’on l’aurait voulu. Hazard, encore lui, signe la fin des japonais sur une frappe pleine lucarne. L’araignée elle-même témoigne de la vitesse et la précision du ballon. Pourtant, notre aventure s’achèverait au tour suivant, face au Brésil de Neymar. On ne peut rien faire, la Seleçao est bien trop forte pour nous, la qualité technique est au rendez-vous, et nous, on court après le ballon pendant 90 minutes. Finir en quart c’est pas le top, mais rien ne sert de courir, il faut partir à point. On va continuer de faire monter la mayonnaise, et attention, on sera prêts pour la prochaine !
A l’inverse, un scénario catastrophe ?
Comme je vous le disais plus haut, on se sort sans difficulté de la phase de poule. Le Panama, la Tunisie et l'Angleterre ne font pas le poids face au génie de nos Diables Rouges. Offensivement comme défensivement, on brille. Mais trop de confiance tue la confiance. On arrive en huitième de finale face aux japonais, qu'on pense facilement jouable. Et on échoue lamentablement. Sur un coup de sang, envers ses coéquipiers et l'arbitre, De Bruyne, dont le caractère n'est plus à dévoiler, prend un rouge bien mérité. A dix, on commence à avoir peur des Samourais. A force de reculer dans notre zone, on prend un but gag. C'est l'heure de jeu, on fatigue, on s'énerve, les passes sont imprécises, bref, les trentes minutes restantes sont un calvaire. Les hommes emmenés par Akira Nishino nous sortent de ce Mondial. On part retrouver nos frites et waffles, au moins, on verra le reste de la compétition autour d'une bonne Cuvée des Trolls.
Tweeter, c’est bon pour la santé !
Parce que cette blague est vraiment trop forte, on ne s’en lasse pas. Et quand c’est France 3 Nord qui tweet aussi…
Histoire belge : la liste des joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde révélée... par des matelas ?https://t.co/OMQ3orvRU1 #CoupeDuMonde2018 #Belgique #insolite pic.twitter.com/uy5y0kxtkw
— France 3 Nord (@F3nord) 1 juin 2018
La stat’ inutile mais qu’on vous donne quand même parce que ça nous fait plaisir !
43, c’est le nombre de buts inscrits lors de notre phase de qualification pour ce Mondial. On rejoint l’Allemagne, qui détenait le record jusqu’à présent. Est-ce qu’on ne leur succèderait pas aussi pour remporter cette Coupe du monde ?
Demandez l’programme !
Belgique – Panama, lundi 18 juin, 17h
Belgique – Tunisie, samedi 23 juin, 14h
Angleterre - Belgique, jeudi 26 juin, 20h