Russie 2018

Les notes d'Australie-Pérou

Les notes d'Australie-Pérou
Carrillo, ce héros ! Iconsport

Allez, Péruviens, Australiens, tout le monde dehors et plus vite que ça. Déjà dans le trou, les Sud-Américains ont embarqué les Australiens dans leur galère en l'emportant 2-0 sur des jolis buts - enfin surtout un. Un match qui scelle l'élimination des Aussies qui ne pouvaient de toute façon pas prétendre aux huitièmes de finale sans défaite danoise. Une rencontre sans trop de relief mais qu'on a quand même noté pour la forme !

LA NOTE DU MATCH (39/100)

Spectacle général (8/20) : Les deux cancres du groupe C étaient aux prises à Sotchi. Et dans une salle de classe, mettre les deux moins bons élèves côte à côte, ça occasionne surtout du bavardage intempestif, des batailles de bouts de gomme et des roupillons devant les leçons d’algèbre. Heureusement que leurs réponses approximatives à nos questions ont le don de nous faire un peu marrer. Pour le divertissement.

Occasions et buts (11/20) : Le Pérou a attendu trois matchs pour enfin envoyer du steak mais vu la pureté du but de Carrillo sérieusement, ça valait le coup d’attendre. Si être muet dans cette Coupe du monde promet des beaux buts au match suivant, préparez-vous à voir les Bleus tout casser samedi aprem !

Qualité technique (7/20) : C’était couru d’avance que les Australiens n’étaient pas les plus adroits balle au pied. On a donc préféré compter sur les capacités péruviennes sauf que celles-ci sont intervenues par à-coups. Encore un match où les épaules auront davantage été mises à contribution que les genoux.

Scénario et suspense (3/20) : Justice League, la réunion des super-héros de chez DC Comics promettait un scénario et un spectacle de déglingos. Mais la moustache de Superman salement effacée numériquement dès la première seconde a complètement achevé le long-métrage, d’entrée de jeu. Le but de Carrillo, c’est donc un peu la moustache d’Henry Cavill, l’esthétique en plus. Derrière contrairement à Superman, l’Australie ne nous a jamais faits croire à sa résurrection. Dommage.

Bonus et malus (10/20) : Pour cette catégorie, on vous explique, on part de 10/20 à chaque coup d'envoi et on fait gonfler ou baisser la note selon nos propres critères subjectifs (on est le jury, on fait ce qu'on veut) :

  • +2 pour les supporters présents dans les tribunes. Les larmes de chaque côté, celles des Péruviens pour l’émotion d’enfin marquer, celle des Australiens quand ils ont compris qu’ils étaient finis. A la fin, tous les spectateurs présents à Sotchi ont dû pleurer de joie en réalisant que grâce à la programmation de la FIFA, ils ont pu échapper à Danemark-France.
  • +2 pour Carrillo, auteur du premier but péruvien de ce Mondial. Un bonus qu’il partage avec le passeur-buteur Guerrero – évidemment. Vu que sa participation à la compétition russe a été un véritable thriller, ça nous aurait un peu troué le derrière qu’il vienne pas mettre son blase sur le tableau des buteurs.
  • -4 pour l’Australie dans sa globalité. Les kangourous australiens souhaitaient faire un bond dans le classement et ils se sont lamentablement fait boxer par les Péruviens. On souhaitait voir Roger mais on a eu Roger Junior.
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