Le football est un sport bourré de formules consacrées parfois utilisées des manière abusives. Mais l’une d’elle qui revient souvent, le fameux « match nul qui n’arrange personne », aurait trouvé toute sa signification si le malheureux Aziz Bouhaddouz, rentré en cours de jeu, n'était venu couper par maladresse un coup-franc iranien et tromper son propre portier. Ce match se devait d'avoir un vainqueur pour ne pas condamner les deux formations et il aura eu le plus surprenant : l'Iran, qui remporte son premier match de Coupe du monde depuis 1998 (contre les Etats-Unis, 2-1)
Plus incisifs d’entrée, notamment grâce à l’animation très technique et très vive proposée par le trio Belhanda-Harit-Ziyech, le Maroc aurait certainement dû trouver la solution dans les dix premières minutes. Mais sans réussite dans la surface adverse, les hommes d’Hervé Renard ont laissé l’Iran rentrer dans son match sans avoir pu l’achever d’entrée.
Résultat des courses : sur des contres souvent tranchants, Azmoun et ses potes auraient pu mettre les Maghrébins dans de mauvaises dispositions. Eux aussi auront manqué d’efficacité. Le match, qui s’est par ailleurs dégradé au fil des minutes pour ce qui est de la qualité du jeu, ne semblait au final pouvoir accoucher d’autre chose que d’un match nul (0-0). Le coup-franc de la dernière minute aura tout changé.
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Il va désormais falloir un miracle au Maroc pour aller chercher la qualification. L'Iran est quant à elle à un exploit des huitièmes. Première sensation de ce Mondial 2018 ? Ca y ressemble en tout cas.