Russie 2018

Lucas Hernandez prêt à mourir pour les Bleus

Titulaire lors du dernier match, l'arrière-gauche français Lucas Hernandez s'est présenté avec décontraction face aux médias et à répondu avec franchise aux questions, clamant son amour pour le maillot de l'équipe de France.

Auteur d'une grosse performance, samedi face à l'Australie pour le premier match de l'équipe de France, Lucas Hernandez s'est montré sous son meilleur jour devant les supporters des Bleus. Et pour ceux qui ne suivent pas avec assiduité la Liga, cette rencontre était l'occasion de découvrir le niveau réel du jeune latéral gauche de l'Atletico Madrid. Avec son match abouti, Lucas Hernandez a convaincu, au point que certains voient un changement de statut du joueur au sein du groupe France. Mais pour lui, il ne s'agit pas d'un changement. "Beaucoup de Français ne me connaissaient pas, c’est normal. Petit à petit, vous allez me connaître mieux. Avec moi, vous pouvez être tranquille et je vais défendre ce maillot à mort. Les gens jugent sur le terrain. Si quelqu’un donne tout, ils seront avec lui. Je suis un joueur qui va tout donner", s'est-il ainsi présenté pour donner le ton.

Victime de nombreux coups face à l'Australie, le n°21 des Bleus s'est également confié sur sa roublardise et, sans surprise, avoue avoir beaucoup appris aux côtés de son coach en club, Diego Simeone. "C’est vrai qu’il y a eu des fautes hier. Il y a des moments où j’ai exagéré un peu. Ça fait partie du spectacle, du jeu et ça fait partie de moi. Ça permet de gagner du temps", a-t-il souri avant d'expliquer cela par sa niaque impressionnante. "Je l’ai toujours eue depuis que je suis à l’Atlético Madrid, cela fait onze ans maintenant. Ils m’ont appris cela là-bas. J’ai progressé là-dessus avec Simeone. C’est un point fort que vous avez vu. Je vais continuer, je ne vais jamais rien lâcher dans un match." 

Une promesse qui devrait ravir Didier Deschamps et tous les Français à trois jours d'un match capital face au Pérou. Une équipe que Lucas Herndandez ne sous-estime pas même s'il assume le statut de favori de la France qui devra la jouer collectif pour vaincre. "Contre le Pérou, s'il faut aller les chercher, on ira les chercher. S'il faut les attendre, on les attendra. Mais toujours en groupe, en équipe", a-t-il promis. 

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