C’était comment la dernière fois ?
Ah, le Brésil… Juin 2014, le Corcovado, les caïpirinhas, les chutes d’Iguaçu… Comment ça on n’y était pas pour faire du tourisme ?
A voir notre dernière place du groupe B avec zéro victoire, on pourrait s’y méprendre. En même temps vous savez, se retrouver avec les Pays-Bas, le Chili et l’Espagne, c’est tout sauf une partie de plaisir. Une première défaite face aux Chiliens (3-1) en entrée, une deuxième contre les coéquipiers de Robben (2-3) en plat de résistance et une troisième face aux joueurs de Del Bosque (3-0) en dessert. Un digestif ? Non merci, sans façon.
La route a été bonne ?
Elle a surtout été longue comme un repas de Noël de 8 heures dans la belle-famille (mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas été bonne). Nous avons terminé premiers du groupe B lors du deuxième tour des éliminatoires de la zone Asie avec sept victoires et une seule défaite (2-0 face à la Jordanie). Au troisième tour, nous avons accroché la troisième place du groupe B derrière le Japon et l’Arabie Saoudite. Direction, donc, les barrages de la zone Asie. Grâce au doublé de notre messie à nous, Tim Cahill, nous avons éliminé la Syrie (1-1 à l’aller et 2-1 après prolongations au match retour). Ensuite, il a fallu que nous venions à bout du Honduras en barrage intercontinental (0-0 à l’aller et 3-1 pour le match retour), cette fois grâce à un triplé de Mile Jedinak. Et là, enfin, le 15 novembre 2017, nous avons pu réserver notre aller pour la Russie et acheter notre petit guide vert de voyage.
Depuis, nous nous attelons à la préparation de la compétition. Lors des derniers matches amicaux, nous nous sommes entrainés à toutes les issues de match possibles (défaite face à la Norvège 4-1, nul contre la Colombie 0-0 et victoire face à la République tchèque 4-0). Encore un petit amical face à la Hongrie (ce samedi) et nous serons prêts.
Un p’tit gars à observer en particulier ?
Timothy Filiga Cahill, plus connu sous le nom de Tim Cahill. 1m78 et 38 ans au compteur. Le meilleur buteur des Socceroos (50 buts en 105 sélections) a déjà participé à trois Coupes du monde (2006, 2010 et 2014) et trouvé le chemin des filets à cinq reprises. S’il venait à marquer en phase de poules (ou plus tard, soyons fous), notre emblématique capitaine pourrait rejoindre Pelé, Miroslav Klose ou encore Uwe Seeler dans le clan très fermé des joueurs ayant marqué lors de quatre Mondiaux.
Mais Tim, c’est surtout le premier Australien à avoir inscrit un but en phase finale de la Coupe du monde. C’était en Allemagne en 2006 et on en rêve encore.
Petit bémol cependant, actuel joueur de Millwall en deuxième division anglaise, notre attaquant n’a joué que 63 minutes en dix apparitions depuis le début de l’année. Certains vous diront que ses belles années sont derrière lui mais sa présence est extrêmement importante pour nous. Et puis, oh, c’est quand même grâce à lui si on est arrivé jusque-là.
C’est quoi l’objectif cette année ?
Visiter le Kremlin ? Non, on rigole. Quoi que… On tombe quand même dans le groupe de la France et du Danemark et sans vouloir jouer les fayots, ils sont quand même bien au-dessus de nous. Difficile, donc, de viser au-delà de la phase de poules. Mais on ne serait pas contre retrouver les huitièmes de finale comme en 2006. Souvenez-vous, nous avions perdu à cause d’un pénalty litigieux de l’Italie à la 90+5 (pénalty litigieux et Italie : le parfait exemple d’un pléonasme) (si on peut se permettre) (oui, on l’a toujours en travers de la gorge).
Un scénario idéal ?
Atteindre les huitièmes de finale, tomber sur les Italiens miraculeusement repêchés, leur mettre un pénalty à la 90+7. Bah quoi, vous avez dit « scénario idéal » !
Tweeter, c’est bon pour la santé
Saint-Jean-sur-Erve : un kangourou en cavale - Le Courrier de la Mayenne https://t.co/jeVbsJbpFO pic.twitter.com/rnvc4PksqI
— Courrierdelamayenne (@CDLM53) 4 juin 2018
Nous sommes là où on ne nous attend pas. Vous voilà prévenus.
La stat’ inutile mais qu’on vous donne quand même parce que ça nous fait plaisir
0 : aucun de nos joueurs ne porte de slip kangourou. On dit ça mais vous n’avez aucun moyen de vérifier...
Demandez l’programme !
France-Australie, samedi 16 juin, 12h
Danemark-Australie, jeudi 21 juin, 14h
Australie-Pérou, mardi 26 juin, 16h
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